Xooch'
Esta ave nocturna (áak'ab ch'íich') es de mal agüero entre los mayas.
Cet oiseau nocturne (áak'ab ch'íich') est de mauvais augure chez les Mayas.
Esta ave nocturna (áak'ab ch'íich') es de mal agüero entre los mayas.
Cet oiseau nocturne (áak'ab ch'íich') est de mauvais augure chez les Mayas.
Esta ave nocturna (áak'ab ch'íich') es de mal agüero entre los mayas.
Xooch' se traduce generalmente por "búho". Según J. B. Chablé Santos, E. Gómez Uc, R. M. Pasos Enríquez, los autores de mi libro sobre los Aves comunes del sur de Yucatán, que compré en Mérida, en la Feria del libro, sería la lechuza blanca, Tyto alba.
Su aleteo pesado, su silueta blanca, su grito en la noche calma del Mayab asustan al campesino y le dan miedo: es presagio de muerte.
Cet oiseau nocturne (áak'ab ch'íich') est de mauvais augure chez les Mayas.
Xooch' est généralement traduit par "hibou", mais selon les auteurs du livre sur les Oiseaux communs du sud du Yucatán, que j'ai acheté l'été dernier à la Foire du livre de Mérida, ce serait la chouette effraie, Tyto alba.
Son vol lourd, sa silhouette blanche, son cri dans la nuit calme du Mayab effraient le paysan: pour lui, c'est un présage de mort.
Cet oiseau nocturne (áak'ab ch'íich') est de mauvais augure chez les Mayas.
Xooch' est généralement traduit par "hibou", mais selon les auteurs du livre sur les Oiseaux communs du sud du Yucatán, que j'ai acheté l'été dernier à la Foire du livre de Mérida, ce serait la chouette effraie, Tyto alba.
Son vol lourd, sa silhouette blanche, son cri dans la nuit calme du Mayab effraient le paysan: pour lui, c'est un présage de mort.
La escritora maya Briceida Cuevas Cob empieza su libro de poemas en maya y en español titulado Ti' u billil in nook', Del dobladillo de mi ropa, 2008, por un poema sobre el Xooch'.
L'écrivaine maya Briceida Cuevas Cob commence son recueil de poèmes en maya et en espagnol intitulé Ti' u billil in nook', Del dobladillo de mi ropa ("De l'ourlet de ma robe"), 2008, par un poème sur le Xooch'.
Aquí está este poema:
Voici ce poème:
L'écrivaine maya Briceida Cuevas Cob commence son recueil de poèmes en maya et en espagnol intitulé Ti' u billil in nook', Del dobladillo de mi ropa ("De l'ourlet de ma robe"), 2008, par un poème sur le Xooch'.
Aquí está este poema:
Voici ce poème:
XOOCH'
Ts'o'ok u k'uchul xooch'.
Tu mot'ubal yo'koot.
T'uubul tu tuukul.
Máax ken u tomojchi'it
wa mix máak ku k'iin ti' le kaaja'.
U xla' báakel máako'obe' chen ka máanako'ob.
Uje' tu bonik u muknalilo'ob ch'een k'aax
ts'o'ok u káajal u lu'uk'ul tumen loobil.
Xooch'e'
tu xuuxubtik u k'aayil kuxtal.
Tumen ma' u k'aat u k'ay u kíimil.
Se puede traducir en español más o menos literalmente así
On peut le traduire en espagnol plus ou moins littéralement ainsi:
On peut le traduire en espagnol plus ou moins littéralement ainsi:
"EL BÚHO Llegó el búho. / Se acurrucó sobre la albarrada. / Se hundió en su pensamiento. / ¿A quién va a mal presagiar? / si nadie vive en este pueblo. / Sólo podrían pasar los viejos esqueletos de la gente.
La luna pinta las tumbas del cementerio / que ya lo comenzaron a engullir por la maleza. / El búho / chifla un canto de vida. / Porque no quiere cantar su propia muerte."
Los textos en español de la escritora misma no son traducciones literales, son más poemas de la misma inspiración. Aquí está su poema en español
Les textes espagnols de la poétesse ne sont pas des traductions littérales, ce sont plutôt des poèmes de même inspiration, et voici celui du Hibou:
Les textes espagnols de la poétesse ne sont pas des traductions littérales, ce sont plutôt des poèmes de même inspiration, et voici celui du Hibou:
EL BÚHO
El búho llega.
Se agazapa sobre el muro.
Medita.
Qué muerte anunciar
si ya nadie vive en este pueblo.
Los fósiles de la gente transitan a ningún lado.
Pinta la luna las tumbas del camposanto
que ha comenzado a masticar la maleza.
El búho
ensaya un canto a la vida.
Se niega a presagiar su propia muerte.
Y aquí está mi poema en francés traducido del texto maya
Et voici mon poème français, traduit du texte maya:
Et voici mon poème français, traduit du texte maya:
LE HIBOU
Voici qu'arrive le hibou.
Il se blottit sur le muret.
Il se plonge dans ses pensées.
Quel malheur va-t-il présager
s'il n'y a personne au village?
Seuls pourraient passer de vieux squelettes.
La lune peint les tombes du cimetière
dévoré par les herbes folles.
Le hibou
siffle un chant de vie.
Il ne veut pas chanter sa propre mort.
En el poema en maya, pueden escuchar el vuelo sordo y misterioso del búho en las aliteraciones en u y en o al inicio, y verlo apelotonado (mot'), inmóvil en su postura habitual sobre una de las albarradas (koot) con bloques de piedras encaladas que ritman el paisaje maya.
Dans le poème en maya, on peut discerner le vol sourd et mystérieux du hibou dans les allitérations en u et en o du début, et le voir pelotonné (mot'), immobile dans son attitude habituelle sur une des albarradas, un des murets en pierre sèche fait de gros blocs blanchis à la chaux (koot) qui rythment le paysage maya.
Dans le poème en maya, on peut discerner le vol sourd et mystérieux du hibou dans les allitérations en u et en o du début, et le voir pelotonné (mot'), immobile dans son attitude habituelle sur une des albarradas, un des murets en pierre sèche fait de gros blocs blanchis à la chaux (koot) qui rythment le paysage maya.
El malo presagio es tomojchi' que ya vimos como el titulo de un haiku maya de José Ic
Le mauvais présage se dit tomojchi' et nous avons déjà vu ce mot comme titre d'un haiku maya de José Ic
Le mauvais présage se dit tomojchi' et nous avons déjà vu ce mot comme titre d'un haiku maya de José Ic
El cementerio es el "campo del silencio" donde las tumbas están abandonadas, y el búho rompe este silencio chiflando (xuuxub) su canto.
Le cimetière es le "champ du silence" où les tombes sont abandonnées, et le hibou rompt ce silence en sifflant (xuuxub) son chant.
La poesia maya está llena de juegos con los sonidos (aquí máako'obe', la gente, y máanako'ob, pasan) y de paralelos (aquí u k'aayil kuxtal, el canto de la vida, y u k'ay u kíimil, cantar su muerte) que le dan su fuerza expresiva.
Todo eso intensifica la atmosfera misteriosa del poema, cuando el búho, el único ser vivo en el pueblo, le da la vida en lugar de darle muerte.
Ese poema es el primero de un libro lleno de emociones intenses y de evocaciones vividas.
La poésie maya est pleine de jeux de sonorités (ici máako'obe', les gens, et máanako'ob, passent) et de parallélismes (ici u k'aayil kuxtal, le chant de la vie, et u k'ay u kíimil, chanter sa mort), qui lui donnent sa force expressive.
Tout ceci intensifie l'atmosphère mystérieuse du poème, où le hibou, l'unique être vivant au village, lui donne vie au lieu de porter la mort.
Ce poème est le premier d'un recueil plein d'émotions intenses et de vives évocations.
El xooch' es también el tema del ultimo capítulo de la Mujer sin cabeza de mi amigo José Natividad Ic Xec. Se trata ahí de sus varios encuentros con este fascinante pájaro y de la meditación del escritor sobre el mensaje que trae el búho:
"La mayor enseñanza del xooch' es haber esfumado en mí el temor a la muerte, tanto que ya casi la veo como a una hermana."
Le xooch' est aussi le thème du dernier chapitre de la Femme sans tête de mon ami José Natividad Ic Xec. Il s'agit de ses différentes rencontres avec cet oiseau fascinant, et de la méditation de l'écrivain sur le message qu'apporte le hibou:
"Le plus grand enseignement du xooch' est d'avoir dissipé en moi la peur de la mort: maintenant, je la vois presque comme une soeur."
Espero que mi articulo les de curiosidad para leer las historias de José y los poemas de Briceida.
Espero también, de corazón, que la "Lechucita del monte" nunca sea de mala suerte para sus caros amigos mayas...
Le cimetière es le "champ du silence" où les tombes sont abandonnées, et le hibou rompt ce silence en sifflant (xuuxub) son chant.
La poesia maya está llena de juegos con los sonidos (aquí máako'obe', la gente, y máanako'ob, pasan) y de paralelos (aquí u k'aayil kuxtal, el canto de la vida, y u k'ay u kíimil, cantar su muerte) que le dan su fuerza expresiva.
Todo eso intensifica la atmosfera misteriosa del poema, cuando el búho, el único ser vivo en el pueblo, le da la vida en lugar de darle muerte.
Ese poema es el primero de un libro lleno de emociones intenses y de evocaciones vividas.
La poésie maya est pleine de jeux de sonorités (ici máako'obe', les gens, et máanako'ob, passent) et de parallélismes (ici u k'aayil kuxtal, le chant de la vie, et u k'ay u kíimil, chanter sa mort), qui lui donnent sa force expressive.
Tout ceci intensifie l'atmosphère mystérieuse du poème, où le hibou, l'unique être vivant au village, lui donne vie au lieu de porter la mort.
Ce poème est le premier d'un recueil plein d'émotions intenses et de vives évocations.
El xooch' es también el tema del ultimo capítulo de la Mujer sin cabeza de mi amigo José Natividad Ic Xec. Se trata ahí de sus varios encuentros con este fascinante pájaro y de la meditación del escritor sobre el mensaje que trae el búho:
"La mayor enseñanza del xooch' es haber esfumado en mí el temor a la muerte, tanto que ya casi la veo como a una hermana."
Le xooch' est aussi le thème du dernier chapitre de la Femme sans tête de mon ami José Natividad Ic Xec. Il s'agit de ses différentes rencontres avec cet oiseau fascinant, et de la méditation de l'écrivain sur le message qu'apporte le hibou:
"Le plus grand enseignement du xooch' est d'avoir dissipé en moi la peur de la mort: maintenant, je la vois presque comme une soeur."
Espero que mi articulo les de curiosidad para leer las historias de José y los poemas de Briceida.
Espero también, de corazón, que la "Lechucita del monte" nunca sea de mala suerte para sus caros amigos mayas...
J'espère que mon article vous donnera l'envie de lire les histoires de José et les poèmes de Briceida.
J'espère aussi, de tout coeur, que la "Petite chouette des bois" ne sera jamais de mauvais augure pour ses chers amis mayas...
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