Un remède miracle! Oui, un miracle! "En effet, comment nommer autrement un remède qui rend la santé aux condamnés, l'espoir à ceux à qui l'on avait dit 'il n'y a plus rien à faire'."
Et en voici un exemple:
Une "princesse maya" guérit du cancer grâce à des herbes du Yucatán
Lizsie Pisté Chan interviewée par le chroniqueur dans le cabinet de l'herboriste Jesús Segura
(©El Chilam Balam)
(©El Chilam Balam)
Elle était apparue éblouissante à la porte du cabinet médical. "Nous venons du Salon de Beauté!" s'était exclamée sa protectrice. Et il y avait bien de quoi faire la fête: quelques heures plus tôt, on lui avait donné son bulletin de sortie de l'hôpital où elle avait passé des moments terribles, avec la perspective d'être amputée d'une jambe à partir de l'aine.
"Je vous apporte un cadeau", avait continué la dame, contente d'elle, heureuse. À ses côtés, était la jeune fille de seize ans, en robe courte à hauteur du genou, avec des bas et des chaussures neuves. Une coupe de cheveux et un maquillage minutieusement appliqué avaient achevé de l'embellir, si bien qu'elle avait la beauté "d'une princesse maya", raconte l'herboriste Jesús Segura.
Elle était là, comme neuve, de retour de l'Enfer.
Un an et demi plus tôt, sa patronne, une dame au grand cœur, était arrivée au cabinet pour chercher de l'aide. À l'hôpital Agustín O'Horán, l'hôpital des plus déshérités du Yucatán, on avait programmé l'opération de Lizsie Pisté Chan. Une tumeur s'était implantée dans sa jambe droite, la hanche et le bassin. La solution était drastique: amputation de la jambe jusqu'à l'aine. Elle avait à peine quinze ans et la vie devant elle, c'était "une enfant, une fleur en bouton".
Comme il le fait toujours dans ces cas-là, le médecin adepte de médecine naturelle les encourage, les console, leur donne de l'espoir. Tout de suite il parle des bienfaits de ses gélules de fruits séchés et réduits en poudre, et de ses infusions à prendre avec ponctualité.
Généralement, les douleurs commencent à passer au bout de deux à trois semaines.
Au troisième mois de son traitement, les médecins examinèrent Lizsie, et au grand étonnement de tous, les examens révélèrent qu'une partie de la tumeur avait disparu, et qu'ailleurs le cancer était en train de se réduire.
À partir de ce moment-là, tout se passa bien. Il y a des cas où le patient a une rémission au bout de six mois, mais il ne faut pas cesser de prendre les remèdes, parce que le mal peut attaquer de nouveau, et avec plus de force. Si bien qu'il vaut mieux prolonger le traitement pour s'assurer de sa totale disparition. Mais le cas de Lizsie fut une exception.
Le jour où la jeune fille arriva au cabinet avec chaussures et collants neufs, il y avait vraiment de bonnes raisons de faire la fête, puisqu'on lui avait signé sa sortie.
Et qu'est-il arrivé ensuite à Lizsie? Elle s'est mariée, et vit aujourd'hui dans son village natal, Opichén, où elle a eu une petite fille en pleine santé qui vient d'avoir huit mois, et, comme elle le raconte au chroniqueur, elle "est mieux que jamais".
À l'époque, des crampes à la jambe et à la hanche avaient annoncé le mal terrible. "Je ne pouvais déjà plus marcher, et j'ai senti que quelque chose croissait en moi en haut de la cuisse, aussi suis-je allée voir un médecin." Le diagnostic donné à O'Horán fut un ostéosarcome pelvien, si bien qu'elle dut être admise à l'hôpital et se soumettre à des séances de chimiothérapie. Elle resta six mois à O'Horán, et une fois sortie, dut retourner toutes les deux semaines pour recevoir la chimiothérapie.
À la fin du traitement, on signala une réduction du cancer. On ne pouvait continuer jusqu'à sa complète élimination, parce que la santé de la patiente était déjà très mauvaise, et qu'elle ne pouvait résister à plus de chimiothérapie. Il n'y avait plus rien à faire, aussi resta-t-elle chez elle. Comme on pouvait s'y attendre, le mal reprit, et les médecins dirent qu'il fallait amputer totalement le membre, pour sauver la vie de la jeune fille.
Aujourd'hui, à la mi-février 2013, à 25 ans accomplis, Lizsie raconte au chroniqueur ses pérégrinations: "Après ce diagnostic final, je n'y suis plus retournée, et je suis restée sans médicament d'aucune sorte."
Peu de temps après, elle fit la connaissance de la patronne d'une de ses amies, qui se fit alors sa bienfaitrice, et c'est elle qui la conduisit au cabinet de Jardines de Chuburná.
Lizsie ne prit la Fleur qui guérit que durant quatre mois, et disparut sans laisser de traces. "Elle ne répondait à aucun message", commente la dame qui l'accompagne.
À l'occasion de sa grossesse, Lizsie Pisté retourna à O'Horán où les médecins firent un nouveau contrôle, et ne trouvèrent aucune tumeur, à leur grande surprise. Du coup, ils mirent en doute leur diagnostic antérieur: c'était peut-être à l'autre jambe? Mais là non plus il n'y avait rien… Après l'examen, les médecins durent se rendre à l'évidence que la tumeur avait disparu. Étrangement, son dossier aussi s'était perdu, et on le chercha en vain.
Lizsie raconte son histoire au chroniqueur dans le cabinet de don Jesús, où elle est arrivée accompagnée de sa bienfaitrice, qui est l'épouse d'un fonctionnaire du précédent gouvernement de l'État. Après l'entretien, elle reçoit de don Jesús une dose de gélules, et se retire pour aller à des examens médicaux qu'elle aurait dû aller faire plusieurs semaines auparavant.
Texte espagnol de José Natividad Ic Xec, traduction française de Nicole Genaille.
Le livre d'où est tiré cette histoire, Flor curativa. El milagro de la medicina de los mayas a été publié aux Éditions El Chilam Balam et il est en cours d'impression. L'auteur m'a confié, et j'en suis fière, le soin de le traduire en français: comme vous le voyez, le travail est en cours...
L'histoire figure en espagnol sur le site d'El Chilam Balam. Ma traduction (que j'ai légèrement remaniée ici) y était aussi disponible en PDF l'an dernier, mais des raisons techniques n'ont pas permis de poursuivre cette belle idée d'un blog quadrilingue… C'est pourquoi je vous la donne aujourd'hui.
Voici également ma traduction d'un autre article très intéressant d'El Chilam Balam sur le même thème, puisqu'il porte sur la grande valeur, scientifiquement reconnue, des herbes médicinales du Yucatán.
La médecine maya a la capacité de soigner des maladies dont les symptômes sont similaires à ceux du cancer, comme des abcès, callosités, boutons, enflures difficiles, des polypes, des tumeurs ou des verrues, reconnaît une étude scientifique.
Voici également ma traduction d'un autre article très intéressant d'El Chilam Balam sur le même thème, puisqu'il porte sur la grande valeur, scientifiquement reconnue, des herbes médicinales du Yucatán.
La médecine maya soigne des maladies aux symptômes de cancer
Le jmeen Mario Euán prepare des remèdes dans l'école écologique de Mani
©El Chilam Balam
©El Chilam Balam
La médecine maya a la capacité de soigner des maladies dont les symptômes sont similaires à ceux du cancer, comme des abcès, callosités, boutons, enflures difficiles, des polypes, des tumeurs ou des verrues, reconnaît une étude scientifique.
Avec leurs herbes, les Mayas peuvent aussi guérir la fatigue chronique, les plaies infectées, l'inflammation, la douleur dans les organes internes, des perforations, des affections de la peau et des ulcères.
Une recherche a découvert que 16 des 21 espèces de plantes endémiques du Yucatán soumises à une étude de laboratoire ont eu un effet important sur des cellules cancéreuses, certaines avec plus d'impact que d'autres.
Des extraits des plantes ont été appliqués à sept sortes de cellules cancéreuses: les carcinomes du poumon, de la nuque, du larynx, du bucco-pharynx, du sein, de la prostate et de la nuque, et du rein.
Au total, 51 plantes rencontrées dans la littérature ethnobotanique ont été utilisées pour le traitement de symptômes suggestifs de cancer, mais 21 d'entre elles ont été choisies pour évaluer l'activité cytotoxique.
A donné des résultats spécialement prometteurs Aeschynomene fascicularis, appelée en maya kabal piich, kaam bal, kabal tsalam, qui s'utilise pour éliminer les éruptions cutanées produites par la chaleur et contre les maux d'yeux, ainsi que comme fourrage pour les chevaux. L'extrait d'écorce de sa racine montre une activité cytotoxique prononcée sur le cancer cervical et sur le cancer du nez et du pharynx.
De même, la tige et les extraits d'écorce de racine de Bonellia macrocarpa, connue sous les noms de langue de coq, petit citronnier, petit oranger, bec de coq (chak sik'iix le', ya'ax k'iix le' che'), qui est d'usage ornemental, ont montré des activités similaires éminentes sur les cellules cancéreuses de la bouche.
Pour leurs résultats prometteurs, ces deux plantes ont été choisies pour des études plus approfondies, en vue de rechercher des traitements plus efficaces du cancer, indique l'article "Sélection des plantes utilisées en médecine maya traditionnelle pour traiter des symptômes analogues à ceux du cancer" (Screening of plants used in Mayan traditional medecine to treat cancer-like symptoms), dans le Journal of Ethnopharmacology, en ligne depuis avril 2011.
Il ne faut pas sous-estimer la médecine botanique, puisque les trois-quarts de la population mondiale l'ont utilisée traditionnellement pour les soins médicaux. Dans le cas du cancer, un médicament sur deux de ceux qui sont utilisés dans les cliniques a été isolé de sources naturelles, surtout de plantes, signalent les auteurs de l'étude.
Les plantes étudiées ont été authentifiées par des taxinomistes de Centre de Recherche Scientifique du Yucatán (CICY), et les cellules cancéreuses fournies par l'Unité de Recherche Médicale du Yucatán, Unité Médicale de Haute Spécialisation, Centre Médical Ignacio Garcia Téllez (IMSS).
Ont participé les chercheurs Edgar Caamal-Fuentes, Luis W. Torres-Tapia, Paulino Simá-Polanco et Sergio R. Peraza-Sánchez, du CICY, et Rosa Moo-Puc, de l'IMSS.
Texte espagnol El Chilam Balam, traduction française de Nicole Genaille
Vous pouvez retrouver un passage de cet article dans le Prologue de Flor Curativa (La Fleur qui guérit. Le miracle de la médecine maya).
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"Princesa maya" se cura de cáncer con yerbas de Yucatán…
Eso es un milagro…
"Si, un milagro! En efecto, cómo denominar a una medicina que rehabilita a los desahuciados, que devuelve la esperanza a los que les habían dicho 'no hay nada qué hacer'" (Flor curativa, p. 9)
El libro en lo cual pueden leer esta bonita historia de "Princesa maya" se llama Flor curativa. El milagro de la medicina de los mayas. Fue publicado en El Chilam Balam Editorial, y se esta imprimiendo ahora.
Ya les hablé en mi blog de este fascinante libro. Su autor, José Natividad Ic Xec, se hace ahi el cronista de Jesús Segura Avilés. Este herbolario que vive en Merida, Yucatán, usa yerbas que tienen un poder antiviral tan fuerte que pueden curar hasta el cáncer o el sida.
El autor me encargó también el año pasado de la traducción al francés de este segundo libro. Estuve muy ocupada después de mi viaje a Yucatán, pero ahora lo estoy traduciendo con mucho gusto.
Les invito a descargar el libro en español gratuitamente AQUÍ
y a leer AQUÍ en el sitio de El Chilam Balam la historia de la "Princesa Maya".
Lean también otro articulo muy interesante de El Chilam Balam que se llama La medicina de los mayas cura males con síntomas de cáncer AQUÍ
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