Vous savez tous que je me passionne pour les Mayas… Vous ignorez peut-être que je suis fan de romans policiers: les vrais, avec un enquêteur astucieux et une intrigue cousue main… et plus particulièrement quand le cadre est historique: le juge Ti dans la Chine du VIIe siècle, frère Cadfael, gallois du XIIe siècle, ou encore Marcus Didius Falco (Lindsey Davis) dans la Rome des Flaviens, que j'avais un temps envisagé de traduire de l'anglais…
Comment pouvais-je donc être insensible aux romans de la belge Cécile Chabot, publiés sur le Kindle d'Amazon, et dont l'intrigue tourne autour de la cité de Dos Pilas au VIIe siècle, en pleine période maya classique?
L'auteur a fait de nombreuses expéditions de spéléologie, des voyages dans toutes les zones mayas de la Péninsule du Yucatán, et en général en Amérique centrale. Elle s'est découvert "une passion pour le monde maya" en trouvant des tessons dans une grotte qu'elle explorait au Guatemala, et a plongé à fond dans la culture qui l'attirait. Qu'elle en rend bien l'atmosphère!
Elle envisage la parution de seize romans formant Le Cycle de Xhól et menant à un climax. Deux ouvrages sont déjà parus, et il y a déjà, à mon sens, une progression.
Le premier roman, Le Marchand de la mort (2012, AMAZON), s'ouvre en 679 (les dates sont données dans le compte long) sur un cortège royal qui offre un aperçu des protagonistes, l'Ajaw B'ajlaj Chan K'awiil (le premier roi de Dos Pilas), sa famille et son prêtre, et Xhól, qui admire la cérémonie, le peintre et sculpteur boiteux que les circonstances vont transformer en enquêteur.
Toute l'intrigue repose sur les tensions entre Calakmul et Tikal, le retour d'exil de l'Ajaw et l'affermissement de son pouvoir, et ce que les sources apprennent de cette histoire confuse est adroitement utilisé. D'autres sources donnent de la vie aux activités royales, comme cette scène où la reine, la noble dame d'Itzán, accomplit les mêmes gestes que la reine de Yaxchilan sur de célèbres reliefs:
"Elle n'hésita (…) pas et d'un geste assuré se perça la langue. En ressortant l'os de raie, elle constata qu'il était couvert d'un sang rouge vif. Elle le rejeta d'un geste vif sur le plateau. Le prêtre hocha la tête avec satisfaction et lui présenta sur un second plateau la cordelette ornée d'épines qu'elle pourrait maintenant faire glisser dans le trou ainsi recréé (…) elle tirait lentement la cordelette, faisant passer les épines l'une après l'autre, elle ne s'arrêtait que pour lâcher la cordelette du bas et saisir une des bandelettes de papier que le prêtre lui tendait (…), l'imbiber du sang qui coulait de la plaie (…) dès qu'elle le vit placer les premiers morceaux de papier sur la couche de braises épaisse, elle s'approcha du brasero (…) elle fixait la fumée sacrée, suivant les volutes, s'abîmant dans leur contemplation." Et vient la transe, puis la vision: "Guerre, la guerre arrive."
C'est bien par la guerre en effet (une guerre attestée par nos sources) que s'achève cette intrigue intimiste dans le cadre d'une petite ville. Je ne vous en révélerai pas plus, mais je soulignerai la finesse et la sensibilité de l'analyse psychologique, ainsi que l'art des rebondissements.
Le deuxième roman, Le Secret du masque de jade (2013, AMAZON) se passe, lui, dans le cadre grandiose de la plus importante capitale du monde maya classique, Calakmul, à la fin du règne de Yuknoom le Grand. Le roi a plus de 40 ans de règne, et plus de 80 ans (il est dans son cinquième k'atun): son grand âge, selon l'auteur, affecte ses perceptions et le rend dangereux. Il réunit ses vassaux pour la grande fête du milieu de k'atun (9.12.10.0.0 9Ajaw 18Zotz', 8 mai 682). Mais sa plus précieuse possession, en cours de réalisation, lui est dérobée.
La description de l'objet est évocatrice: "Les volumes des pommettes, du nez, du front fuyant, du menton étaient créés par des tesselles de jade (…) les yeux, en particulier, étaient surprenants: pour rendre le blanc, l'artisan avait choisi une nacre pure et brillante et des disques d'obsidienne pour figurer la pupille. Les lèvres rouge sang, elles, ressortaient d'une manière inquiétante sur le fond vert. Le visage était surmonté d'un ornement floral, incluant des feuilles de maïs, identique, précisa maître Ch'en, à une coiffe que le Seigneur portait lors de certaines cérémonies, tout comme les deux lourdes boucles d'oreilles, elles aussi en jade, formées chacune d'une fleur à quatre pétales enserrant un large pistil figurant un cercle parfait. C'est pour rappeler les quatre directions de l'univers et l'axe central du monde. (…) nous devons encore ajouter les crocs de serpent. Le Seigneur Yuknoom a particulièrement insisté à leur sujet. Quoi d'étonnant de la part du représentant de l'antique lignée du serpent?"
Ce masque, nous le connaissons bien, et il vient bien de Calakmul. C'était l'une des oeuvres figurant récemment à l'exposition Les masques de jade mayas à la Pinacothèque de Paris en 2012, et peut-être la pièce la plus spectaculaire, grâce à sa restauration en 2004. Malheureusement, rien dans la tombe d'où il provient n'indiquait le nom de son propriétaire réel.
Le faste et les intrigues de cour sont donc le thème de ce second volet. Le détective y est confirmé dans son tempérament d'enquêteur et dans sa vocation d'artiste. Les rebondissements me paraissent plus nombreux et plus spectaculaires, particulièrement à la fin. Et l'on s'est déjà attaché aux protagonistes.
Est-ce pour cela que j'ai préféré le deuxième volume? Ou tout simplement parce que, ma traduction de La Femme sans tête et autres histoires mayas de José Natividad Ic Xec étant achevée, j'avais le loisir de le lire plus vite? De toutes façons, même si l'on connaît le dénouement, l'ambiance attachante de ces ouvrages appelle à la relecture: je sais ce qu'il me reste à faire!
Cécile Chabot commence Le secret du masque de jade par une présentation "où l'auteur s'en fait conter". Si l'on en croit ce récit, c'est une vieille dame quiché, la tante d'un chiclero, qui lui aurait évoqué ces histoires de leur famille, à "l'époque d'avant", "d'avant l'arrivée des Espagnols". J'ai mes doutes sur cette source supposée des romans: j'ai peur que la mémoire des Mayas actuels, même si elle conserve de forts lointains souvenirs, ne puisse remonter aussi haut… Mais c'est une bien charmante histoire, dans la lignée des contes mayas, et je suis prête à laisser Cécile Chabot partager la paternité de ses oeuvres avec nos chers Mayas, qui en ont inspiré la création.
Si vous aimez les romans policiers, si vous voulez plonger par l'agrément de la fiction dans les détours de l'histoire des Mayas, faites comme moi: lisez d'abord Le marchand de la mort, et préparez-vous à suivre jusqu'à son dénouement Le cycle de Xhól.
Saben todos que me gusta la cultura maya… Quizá no saben que me gustan también las novelas policiacas, las verdaderas, con un buen investigador y una intriga bien construida… y en particular cuando son novelas históricas.
Así, como podía ser insensible a las novelas de la autora belga Cécile Chabot, publicadas en el Kindle de Amazon, cuya intriga esta centrada en Dos Pilas, entre los clásicos mayas?
Cécile Chabot es espeleóloga, hizo muchas expediciones en Mexico, visitó todas las partes de la peninsula de Yucatán y mucho de America central. Su amor para el mundo maya antiguo nació en una gruta de Guatemala y prospera después. La cultura maya y su ambiente están muy bien rendidos en sus novelas.
Hará 16 novelas en El ciclo de Xhól, con un climax. Me parece que haya ya una progresión en las dos novelas publicadas.
La primera novela, Le Marchand de la mort (El vendedor de la muerte) empieza en 679 (las fechas están en la cuenta larga), con una presentación de los protagonistas en un cortejo real. Vemos el Ajaw B'ajlaj Chan K'awiil (el primer rey de Dos Pilas) con su familia y su sacerdote, y, admirando la ceremonia, Xhól, el cojo pintor y escultor que estará el detective. La intriga se apoya en la tensión entre Calakmul y Tikal, y el regreso del Ajaw después de su exilo. Las fuentes históricas están muy habilmente usadas.
Algunas otras fuentes ayudan a crear el ambiente, como el autosacrificio de la reina de Yaxchilan (foto). La reina de la novela también se perfora su lengua con un aguijón de raya, y se pone en el agujero una cuerdecilla. Papeles empapados del sangre están quemados, y el humo le da una visión. Aquí, adivina que la guerra este cerca. Y claro, la guerra termina la novela…
No les diré más sobre la intriga de esta novela intimista, con una aguda psicología y muchos giros.
El marco de la segunda novela, Le Secret du masque de jade (El secreto de la máscara de jade) es la más gran capital del mundo maya en el siglo VII, Calakmul, al fin del reinado de Yuknoom: el rey que tiene más de 80 años de edad invita a sus vasallos para la fiesta del medio del k'atun (9.12.10.0.0 9Ajaw 18Zotz', 8 de mayo de 682). Pero su más preciosa posesión, una máscara de jade no ya terminada, le esta robada. Según su vivida descripción, descobrimos una obra que proviene realmente de Calakmul (foto) y que fue en Paris en 2012 en la exposición sobre las máscara de jade mayas. Claro, en la realidad, no conocemos a su propietario…
El fasto y las intrigas palaciegas son entonces el ambiente de la segunda novela. El protagonista esta confirmado en su vocación de artista y de investigador. Los giros me parecen más espectaculares. Preferí la segunda novela, quizá porque, habiendo terminado mi traducción de La mujer sin cabeza y otras historias mayas de José Natividad Ic Xec, la leí mas rápido. Pero volveré a leer la primera!
Cécile Chabot empieza la segunda novela con una historia: dice que una señora maya quiché le contó el tema de esas novelas, como un recuerdo de su familia antes de la conquista. Es un poco difícil creerlo: los mayas tienen mucha memoria, pero quizá no tan lejana… Sin embargo, eso es un bonito cuento, digno de las verdaderas historias mayas: la autora comparte la paternidad de sus novelas con nuestros amigos mayas que las inspiran.
Si entienden el francés, si les gustan las novelas policiacas, pueden empezar a descubrir los recodos de la historia de los mayas antiguos en estas bonitas ficciones, leyendo el ciclo de Xhól.
Toute l'intrigue repose sur les tensions entre Calakmul et Tikal, le retour d'exil de l'Ajaw et l'affermissement de son pouvoir, et ce que les sources apprennent de cette histoire confuse est adroitement utilisé. D'autres sources donnent de la vie aux activités royales, comme cette scène où la reine, la noble dame d'Itzán, accomplit les mêmes gestes que la reine de Yaxchilan sur de célèbres reliefs:
"Elle n'hésita (…) pas et d'un geste assuré se perça la langue. En ressortant l'os de raie, elle constata qu'il était couvert d'un sang rouge vif. Elle le rejeta d'un geste vif sur le plateau. Le prêtre hocha la tête avec satisfaction et lui présenta sur un second plateau la cordelette ornée d'épines qu'elle pourrait maintenant faire glisser dans le trou ainsi recréé (…) elle tirait lentement la cordelette, faisant passer les épines l'une après l'autre, elle ne s'arrêtait que pour lâcher la cordelette du bas et saisir une des bandelettes de papier que le prêtre lui tendait (…), l'imbiber du sang qui coulait de la plaie (…) dès qu'elle le vit placer les premiers morceaux de papier sur la couche de braises épaisse, elle s'approcha du brasero (…) elle fixait la fumée sacrée, suivant les volutes, s'abîmant dans leur contemplation." Et vient la transe, puis la vision: "Guerre, la guerre arrive."
C'est bien par la guerre en effet (une guerre attestée par nos sources) que s'achève cette intrigue intimiste dans le cadre d'une petite ville. Je ne vous en révélerai pas plus, mais je soulignerai la finesse et la sensibilité de l'analyse psychologique, ainsi que l'art des rebondissements.
Le deuxième roman, Le Secret du masque de jade (2013, AMAZON) se passe, lui, dans le cadre grandiose de la plus importante capitale du monde maya classique, Calakmul, à la fin du règne de Yuknoom le Grand. Le roi a plus de 40 ans de règne, et plus de 80 ans (il est dans son cinquième k'atun): son grand âge, selon l'auteur, affecte ses perceptions et le rend dangereux. Il réunit ses vassaux pour la grande fête du milieu de k'atun (9.12.10.0.0 9Ajaw 18Zotz', 8 mai 682). Mais sa plus précieuse possession, en cours de réalisation, lui est dérobée.
La description de l'objet est évocatrice: "Les volumes des pommettes, du nez, du front fuyant, du menton étaient créés par des tesselles de jade (…) les yeux, en particulier, étaient surprenants: pour rendre le blanc, l'artisan avait choisi une nacre pure et brillante et des disques d'obsidienne pour figurer la pupille. Les lèvres rouge sang, elles, ressortaient d'une manière inquiétante sur le fond vert. Le visage était surmonté d'un ornement floral, incluant des feuilles de maïs, identique, précisa maître Ch'en, à une coiffe que le Seigneur portait lors de certaines cérémonies, tout comme les deux lourdes boucles d'oreilles, elles aussi en jade, formées chacune d'une fleur à quatre pétales enserrant un large pistil figurant un cercle parfait. C'est pour rappeler les quatre directions de l'univers et l'axe central du monde. (…) nous devons encore ajouter les crocs de serpent. Le Seigneur Yuknoom a particulièrement insisté à leur sujet. Quoi d'étonnant de la part du représentant de l'antique lignée du serpent?"
Ce masque, nous le connaissons bien, et il vient bien de Calakmul. C'était l'une des oeuvres figurant récemment à l'exposition Les masques de jade mayas à la Pinacothèque de Paris en 2012, et peut-être la pièce la plus spectaculaire, grâce à sa restauration en 2004. Malheureusement, rien dans la tombe d'où il provient n'indiquait le nom de son propriétaire réel.
Le faste et les intrigues de cour sont donc le thème de ce second volet. Le détective y est confirmé dans son tempérament d'enquêteur et dans sa vocation d'artiste. Les rebondissements me paraissent plus nombreux et plus spectaculaires, particulièrement à la fin. Et l'on s'est déjà attaché aux protagonistes.
Est-ce pour cela que j'ai préféré le deuxième volume? Ou tout simplement parce que, ma traduction de La Femme sans tête et autres histoires mayas de José Natividad Ic Xec étant achevée, j'avais le loisir de le lire plus vite? De toutes façons, même si l'on connaît le dénouement, l'ambiance attachante de ces ouvrages appelle à la relecture: je sais ce qu'il me reste à faire!
Cécile Chabot commence Le secret du masque de jade par une présentation "où l'auteur s'en fait conter". Si l'on en croit ce récit, c'est une vieille dame quiché, la tante d'un chiclero, qui lui aurait évoqué ces histoires de leur famille, à "l'époque d'avant", "d'avant l'arrivée des Espagnols". J'ai mes doutes sur cette source supposée des romans: j'ai peur que la mémoire des Mayas actuels, même si elle conserve de forts lointains souvenirs, ne puisse remonter aussi haut… Mais c'est une bien charmante histoire, dans la lignée des contes mayas, et je suis prête à laisser Cécile Chabot partager la paternité de ses oeuvres avec nos chers Mayas, qui en ont inspiré la création.
Si vous aimez les romans policiers, si vous voulez plonger par l'agrément de la fiction dans les détours de l'histoire des Mayas, faites comme moi: lisez d'abord Le marchand de la mort, et préparez-vous à suivre jusqu'à son dénouement Le cycle de Xhól.
Saben todos que me gusta la cultura maya… Quizá no saben que me gustan también las novelas policiacas, las verdaderas, con un buen investigador y una intriga bien construida… y en particular cuando son novelas históricas.
Así, como podía ser insensible a las novelas de la autora belga Cécile Chabot, publicadas en el Kindle de Amazon, cuya intriga esta centrada en Dos Pilas, entre los clásicos mayas?
Cécile Chabot es espeleóloga, hizo muchas expediciones en Mexico, visitó todas las partes de la peninsula de Yucatán y mucho de America central. Su amor para el mundo maya antiguo nació en una gruta de Guatemala y prospera después. La cultura maya y su ambiente están muy bien rendidos en sus novelas.
Hará 16 novelas en El ciclo de Xhól, con un climax. Me parece que haya ya una progresión en las dos novelas publicadas.
La primera novela, Le Marchand de la mort (El vendedor de la muerte) empieza en 679 (las fechas están en la cuenta larga), con una presentación de los protagonistas en un cortejo real. Vemos el Ajaw B'ajlaj Chan K'awiil (el primer rey de Dos Pilas) con su familia y su sacerdote, y, admirando la ceremonia, Xhól, el cojo pintor y escultor que estará el detective. La intriga se apoya en la tensión entre Calakmul y Tikal, y el regreso del Ajaw después de su exilo. Las fuentes históricas están muy habilmente usadas.
Algunas otras fuentes ayudan a crear el ambiente, como el autosacrificio de la reina de Yaxchilan (foto). La reina de la novela también se perfora su lengua con un aguijón de raya, y se pone en el agujero una cuerdecilla. Papeles empapados del sangre están quemados, y el humo le da una visión. Aquí, adivina que la guerra este cerca. Y claro, la guerra termina la novela…
No les diré más sobre la intriga de esta novela intimista, con una aguda psicología y muchos giros.
El marco de la segunda novela, Le Secret du masque de jade (El secreto de la máscara de jade) es la más gran capital del mundo maya en el siglo VII, Calakmul, al fin del reinado de Yuknoom: el rey que tiene más de 80 años de edad invita a sus vasallos para la fiesta del medio del k'atun (9.12.10.0.0 9Ajaw 18Zotz', 8 de mayo de 682). Pero su más preciosa posesión, una máscara de jade no ya terminada, le esta robada. Según su vivida descripción, descobrimos una obra que proviene realmente de Calakmul (foto) y que fue en Paris en 2012 en la exposición sobre las máscara de jade mayas. Claro, en la realidad, no conocemos a su propietario…
El fasto y las intrigas palaciegas son entonces el ambiente de la segunda novela. El protagonista esta confirmado en su vocación de artista y de investigador. Los giros me parecen más espectaculares. Preferí la segunda novela, quizá porque, habiendo terminado mi traducción de La mujer sin cabeza y otras historias mayas de José Natividad Ic Xec, la leí mas rápido. Pero volveré a leer la primera!
Cécile Chabot empieza la segunda novela con una historia: dice que una señora maya quiché le contó el tema de esas novelas, como un recuerdo de su familia antes de la conquista. Es un poco difícil creerlo: los mayas tienen mucha memoria, pero quizá no tan lejana… Sin embargo, eso es un bonito cuento, digno de las verdaderas historias mayas: la autora comparte la paternidad de sus novelas con nuestros amigos mayas que las inspiran.
Si entienden el francés, si les gustan las novelas policiacas, pueden empezar a descubrir los recodos de la historia de los mayas antiguos en estas bonitas ficciones, leyendo el ciclo de Xhól.
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