La lenta agonia de un loro.../...
La lente agonie d'un perroquet.../...
Es un hermoso texto que había estudiado cuando comenzaba a aprender maya.
Lo encontramos de nuevo con el mismo gusto hace poco en otro libro que estamos leyendo.
El pequeño loro o la pequeña cotorra está llenando su pico de moras cuando estalla el disparo de una escopeta. No hay sorpresa: adivinamos de inmediato que la pobre ave está herida. Hay un fuerte contraste entre el héroe de la historia y los otros pajaritos que pueden volar y huir, y no quieren responder cuando finalmente el loro pide ayuda.
La agonía del pájaro comienza con un pavor progresivo mezclado con asombro. Su vientre arde, pero no hay fuego; pierde sus fuerzas sin saber por qué, y no puede comer más.
La segunda etapa viene con el pavor de la caída. Se sostiene con su pico pero es momentáneo porque su pico tampoco tiene fuerzas. Y ahora pide ayuda y entiende, sin saber por qué, que está solo.
La tercera etapa viene cuando siente que le gana el sueño. Trata de no dormir porque no es la hora, y porque hay un nido lleno de pequeños que lo esperan. Pide ayuda de nuevo, pero esta vez solo para oírse a sí mismo, y aún no se entiende a sí mismo. Y escucha la voz del cazador. El lector entiende que va sacudir la rama para hacer caer su presa. Pero el ave se siente volar, se siente libre y tiene un fin feliz a pesar de todo. El texto es tanto más emocionante porque se cuenta en segunda persona, y el autor, A. Cauich Muñoz, habla al loro en un elogio fúnebre.
Había presentado el texto original en maya y su traducción al español : véanlo
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C’est un beau texte que j’avais étudié a mes débuts de maya.
Nous l’avons retrouvé avec le même plaisir dans un ouvrage que nous lisons en ce moment.
Le petit perroquet ou la petite perruche se remplit le bec de mûres quand éclate un coup de fusil. Il n’y a donc pas de suspense. On devine d’emblée que le pauvre oiseau est touché. Le contraste est marqué entre le héros de l’histoire et son entourage, les petits oiseaux, qui, eux, peuvent fuir parce qu’ils ne sont pas atteints, et se gardent bien de s’approcher de l’oiseau blessé quand, finalement, il cherche de l’aide.
L’agonie de l’oiseau commence par une peur progressive mêlée d’étonnement : son ventre brûle, mais il n’y a pas de feu, il perd sa force sans savoir pourquoi, et il n’a plus ni le goût ni la force de manger.
La deuxième étape vient avec la peur de tomber, il se raccroche avec son bec mais c’est momentané parce que son bec non plus n’a plus de forces. Et voilà qu’il demande de l’aide et qu’il comprend, toujours sans savoir pourquoi, qu’il est seul.
La troisième étape vient avec le sommeil, la lutte pour rester éveillé parce qu’il n’est pas l’heure de dormir, parce qu’il y a, quelque part, un nid avec des petits qui attendent. Quant il redemande de l’aide il y a une grande différence : il est seul a s’entendre et ne se comprend même pas.
Et voici que dans le demi-sommeil du perroquet lui parvient la voix du chasseur. Le lecteur comprend que la branche va être secouée pour faire tomber la proie, mais l’oiseau, lui, se sent voler, se sent libéré, il a une fin heureuse malgré tout. Et le texte est d’autant plus émouvant qu’il est entièrement à la deuxième personne, tout du long l’auteur, A. Cauich Muñoz, s’adresse au perroquet en un éloge funèbre.
Je vous avais présenté le texte original en maya et sa traduction française. Vous pouvez les voir
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