La première soirée des finales était tout en contrastes. La russe Tatiana Chernichka a déçu: jeu dur et parfois sec, qui ne mettait en valeur ni la fraîcheur et la fantaisie de Haydn, ni les couleurs de l'imposé de Michel Petrossian, ni, et c'est plus étonnant, le premier concerto de Tchaikovsky.
La chinoise Zuo Zhang était tout l'opposé: souriante, malicieuse, lumineuse dans ses expressions, avec un jeu habité et personnel. La 18e sonate de Beethoven, avec des tempos rapides, a été enjouée et expressive. L'imposé a révélé sa profondeur, dans le sillage du dieu Ea, divinité mésopotamienne des eaux souterraines et de la sagesse, grâce à un vrai dialogue avec l'orchestre. Le concerto de Tchaikovsky, encore lui, était puissant, dansant, émouvant. La virtuosité de la pianiste s'y est donné libre cours, mais aussi sa sensibilité et son intelligence.
La primera noche de la final fue muy contrastada. Rusa Tatiana Chernichka decepcionó: ejecución dura y a veces seca, que no poneba de relieve la fantasía de Haydn ni los colores de la obra de Michel Petrossian, ni, más asombroso, el primero concierto de Tchaikovsky.
China Zuo Zhang estaba a contrario sonriente, maliciosa, resplandeciente; su ejecución estaba viva y personal. La 18a sonata de Beethoven, con tempos rápidos, fue alegre y expresiva. La obra impuesta reveló su profundidad, en la estela del dios Ea, divinidad de las aguas subterráneas y de la sabiduría en Mesopotamia, a través de un verdadero dialogo con la orquestra. El concierto de Tchaikovsky estaba poderoso, bailable, emocionante. La pianista dio rienda suelta a su virtuosismo, pero tambien a su sensibilidad y a su inteligencia.
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