mercredi 22 mai 2013

La Fleur qui guérit / Flor Curativa / Lol Tz'aak

El Chilam Balam est fasciné par les réussites de la médecine traditionnelle maya, et nous fascine aussi, nous autres lecteurs étrangers. Dans un article au 13.8.2012, "La médecine maya soigne des maladies proches du cancer" (en espagnol ICI, il faisait état d'une étude scientifique reconnaissant le pouvoir antiviral extrêmement efficace et l'action anticancéreuse de plusieurs plantes endémiques du Yucatán.


Aujourd'hui, les Éditions El Chilam Balam publient un livre remarquable sur le même thème, La fleur qui guérit. Le miracle de la médecine maya (télécharger gratuitement l'ouvrage en espagnol ICI et lire l'article d'El Chilam Balam ICI ; voir mon annonce dans Petite chouette des bois ICI).
José Natividad Ic Xec, le rédacteur en chef d'El Chilam Balam et l'auteur de La Femme sans tête et autres histoires mayas (dont ma traduction française doit paraître en novembre prochain aux  Éditions Rue d'Ulm), présente dans ce nouveau livre les mémoires d'un médecin exceptionnel, Jesús Segura Avilés, dans une série de courts articles. Ce sont soit les récits recueillis de Jesús Segura lui-même, épisodes marquants de sa vie, cures surprenantes, soit des interviews de patients réalisées aussi par le "chroniqueur", José Ic.

La médecine traditionnelle se transmet souvent de génération en génération. Ici, la guérison de verrues handicapantes de Jesús Segura enfant, soignées par son grand-père (p. 15), est à l'origine de la découverte étonnante de plantes aux vertus antivirales extraordinaires (Lol Tz'aak en maya, la Fleur qui guérit). Non seulement elles soignent les verrues (p. 99) ou les hémorroïdes (p. 69), mais surtout elles provoquent des rémissions, voire des guérisons du cancer et des remises sur pied de malades du sida même en phase terminale (une dizaine d'histoires dans les deux cas). Pour le sida, les défenses immunitaires sont renouvelées, le patient recouvre ses forces, et finalement les analyses montrent la disparition du virus dans le sang. Pour le cancer, les tumeurs disparaissent, ou elles sont réduites et comme encapsulées dans une gaine qui protège l'organisme. Le traitement, qui consiste dans l'absorption régulière de gélules contenant des graines ou des fruits séchés réduits en poudre, combinée avec des thés d'herbes spéciales et un régime alimentaire, est de longue durée; mais des résultats spectaculaires peuvent survenir très vite. Le grand intérêt de ces soins, dans le cas du cancer, est qu'ils peuvent se combiner avec un traitement allopathique, et que Jesús Segura donne aussi des plantes qui combattent les effets dévastateurs de la chimiothérapie (p. 30).

Pourquoi ce miracle de la médecine traditionnelle n'est-il pas porté à la connaissance de tous et reconnu par la médecine officielle? Le grand problème est le secret de fabrication. Les plantes des médecins indigènes une fois répertoriées par la science et connues des grands groupes pharmaceutiques, elles sont exploitées commercialement (autre article en espagnol d'El Chilam Balam sur la question ICI). Double danger: pour le médecin traditionnel qui en est dépossédé; pour le pays, car une exploitation anarchique risque d'anéantir à jamais ce précieux patrimoine. Jesús Segura a dû se battre pour préserver le secret de son savoir (p. 35 et p. 95).

Jesús Segura lui-même soigne très souvent gratuitement les plus démunis et donne priorité aux enfants. Sa question préalable est "Veux-tu guérir?", et sa préoccupation première est de rendre le goût de vivre à ses patients, pour qu'ils recommencent à lutter contre la maladie (p. 67 et 71). Les cas soignés sont bien souvent ceux de patients auxquels les médecins officiels ont dit :"Il n'y a plus rien à faire" (p. 37). Tristement, les autorités lui mettent des bâtons dans les roues, par fausse pudeur (p. 73) ou pour protéger des intérêts commerciaux (p. 81). Mais inversement, sa réputation se fait par le bouche-à-oreille (p. 37), et il a même soigné quelqu'un... à Tel Aviv (p. 91).

Le livre d'El Chilam Balam Editorial, La fleur qui guérit. Le miracle de la médecine maya, regorge de témoignages poignants, mis en valeur par la plume sensible du "chroniqueur". Porteur d'espoir, il donne en même temps une grande leçon de vie. Un livre à lire et à méditer!
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Los éxitos de la medicina tradicional de los mayas fascinan a El Chilam Balam. En un articulo del 13.8.2012, "La medicina de los mayas cura males con sintomas de cancer" (leer AQUÍ), se refirió a un estudio cientifico reconociendo el poder antiviral muy efectivo y la acción anticancerigena de varias plantas endémicas de Yucatán. Hoy, El Chilam Balam Editorial publica un libro notable sobre el mismo tema, Flor Curativa. El milagro de la medicina de los mayas (descarga gratuitamente AQUÍ, leer el articulo de El Chilam Balam AQUÍ y ver mi anuncio en Lechuzita del monte AQUÍ).

José Natividad Ic Xec, el editor de El Chilam Balam y autor tambien de La mujer sin cabeza y otras historias mayas, presenta en este nuevo libro las memorias de un medico excepcional, Jesús Segura Avilés, en una serie de articulos cortos. El libro se compone de relatos recogidos de Jesús Segura, sea episodios significativos de su vida, sea curas sorprendentes, o de entrevistas de pacientes hechas tambien por el "cronista" José Ic.

La medicina tradicional a menudo se transmite de una generación a otra. Aquí de la cura de verrugas muy incomodas del niño Jesús Segura por su abuelo (p. 15) resulta el descubrimiento asombroso de plantas con propiedades antivirales extraordinarias (Lol Tz'aak en maya, Flor curativa). No solo curan las verrugas (p. 99) o las hemorroides (p. 69), pero sobre todo provocan remisiones, hasta curaciones del cancer, y gracias a ellas los enfermos del sida en fase terminal se recuperan (una decena de historias en ambos casos). Para el sida, las defensas inmunitarias  se reinician, el paciente recobra sus fuerzas, y al fin análisis muestran la desaparición del virus en la sangre. Para el cancer, los tumores desaparecen, o son reducidos y como encapsulados en una vaina que protege el cuerpo. El tratamiento, que se compone de capsulas de semillas o de frutas deshidratados y molidos, y de tés de yerbas especiales, junto a un regimen, esta de larga duración. Pero progresos espectaculares pueden ocurrir muy pronto. El gran interés de estos cuidados, en el caso del cancer, es que se pueden combinar con un tratamiento alopático: Jesús Segura tambien da plantas para combatir los efectos devastadores de la quimioterapia (p.30).

¿Por qué este milagro de la medicina tradicional no es puesto en conocimiento de todos y reconocido por la medicina oficial? El gran problema es el secreto de fabricación. Las yerbas de los médicos indígenas una vez clasificadas por los científicos y conocidas por las empresas farmacéuticas, son explotadas comercialmente (Ver AQUÍ otro articulo de El Chilam Balam). Hay un doble riesgo: por el medico tradicional, que esta desposeído, y por el país, porque una explotación no controlada puede destruir para siempre esto valioso patrimonio. Jesús Segura tuvo que luchar para preservar el secreto de su saber (p. 35 y 95).

Jesús Segura cura muy a menudo gratuitamente a los mas desfavorecidos, y da prioridad a los niños. Su pregunta previa es ¿Te quieres curar? y su primera preocupación es devolver a sus pacientes las ganas de vivir para que vuelvan a luchar contra la enfermedad (p. 67 y 71). Cura a menudo los pacientes a quien diceban los médicos oficiales "No hay nada que hacer" (p. 37). Lamentablemente, las autoridades ponen trabas a Jesús Segura, por falso pudor (p. 73) o para proteger intereses comerciales (p. 81). Pero por el contrario, se ha hecho famoso por el boca a oreja (p. 37), e incluso ha curado a alguien... en Tel Aviv (p. 91).

Flor Curativa. El milagro de la medicina de los mayas, el libro de El Chilam Balam Editorial, llena de testimonios desgarradores, puestos de relieve por el estilo sensible del cronista. Esto libro da esperanza y al mismo tiempo una gran lección de vida. Un libro para leer y meditar.

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