(la playa en Ostende
la plage à Ostende)
la plage à Ostende)
Estoy regresando de unos días de descanso en la playa de Ostende, en Bélgica, que me gusta mucho, y que vi con otros ojos ahora porque recientemente conocí Progreso en Yucatán. Me inspiró esas lineas que les comparto en español y en francés con varias fotos.
Je reviens de quelques jours de repos à Ostende, une plage belge qui me plaît beaucoup, et que j'ai regardée avec des yeux neufs parce que je viens de découvrir Progreso au Yucatán. Elle m'a inspiré ces lignes, que je vous communique en espagnol et en français, avec plusieurs photos.
¡Ostende!
El mar del Norte y sus olas verdosas...
La inmensidad de la playa con su arena leonada...
¡Qué diferente de las playas de Yucatán, con su arena blanca y su agua esmeralda!
Y el frío del otoño después del calor tropical...
Volví a Ostende con mi amiga belga.
Estoy llena de recuerdos de Yucatán,
y a pesar de las diferencias
sentí ahí un aire de familia,
él que habla a los marineros...
En mis lecturas, Mutis me lleva hasta el Caribe
desde Ostende, donde Maqroll encuentra a Ilona,
esa mujer misteriosa...
El malecón de Progreso me recuerda el muelle de Ostende
como lo ví en un luminoso sol de verano
hace algunos años...
Pero la orilla del mar ha cambiado:
un muelle nuevo hace un recodo para mantener las olas;
se ergue la silueta de un faro moderno.
Las antiguas farolas se han ido:
no podemos más seguir la danza incesante de las gaviotas.
Sólo algunas en la playa esperan volver a las olas...
El sol nos acogió, irisando el agua;
pero cedió pronto el paso a la lluvia, a la bruma, al viento helado.
"No me imagino como es posible disfrutar el mar con ese frío", me escribe mi amigo maya...
Sin embargo el espectáculo de las olas, siempre repitiéndose,
la marea que regularmente deja libre el arena,
son fascinantes, hipnóticos, calmantes;
abrimos largo nuestra ventana para disfrutar el aire de alta mar,
ese buen viento que une los continentes...
Je reviens d'Ostende, d'un voyage avec mon amie belge.
xxx
Ostende!
La mer du Nord et ses rouleaux verdâtres!
L'immensité de la plage au sable fauve...
Quelle différence avec les plages du Yucatán, leur sable blanc, leur eau émeraude!...
Et le froid automnal après la chaleur tropicale...
Encore tout imprégnée de souvenirs du Yucatán,
malgré les grandes divergences,
j'ai senti là comme un air de famille,
celui qui s'adresse aux marins...
Dans mes lectures, Mutis m'emmène aux Caraïbes
depuis Ostende, où Maqroll rencontre Ilona,
cette femme mystérieuse...
Le môle de Progreso m'évoque l'estacade d'Ostende
comme je l'ai vue par un lumineux soleil d'été
il y a quelques années.
Mais le bord de mer a changé:
un môle nouveau, coudé, retient les vagues,
et se dresse la silhouette d'un phare ultra-moderne.
Les anciens lampadaires s'en sont allés:
nous ne pouvons plus suivre le ballet incessant des mouettes.
Seuls quelques goélands attendent au bord de la plage
d'aller retrouver les vagues...
(el nuevo faro de Ostende
le nouveau phare d'Ostende)
Le soleil nous a accueillies, faisant chatoyer l'eau;
mais il a vite cédé la place à la pluie, à la brume, au vent glacé.
"Je n'imagine pas qu'on puisse jouir de la mer par ce froid", m'écrit mon ami maya...
Mais le spectacle des vagues, toujours recommencé,
la marée qui régulièrement dégage le sable,
sont fascinants, hypnotiques, apaisants;
et nous ouvrons grand la fenêtre pour profiter de l'air du large,
du bon vent qui unit les continents...
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