lundi 30 mars 2015

Las lechuzas entre los mayas / Les chouettes chez les Mayas

Chez les Mayas de l'époque classique, nous connaissons le nom de la chouette, kuy (ku-yu), écrit parfois kuh (KUH). Elle habite la zone la plus élevée du ciel, qui est divisé en treize zones, car elle est qualifiée de "Chouette du treizième ciel", Uxlajun chanal kuy (13-CHAN-NAL ku-yu). On la trouve faisant des présages funèbres dans le Codex de Dresde où elle est représentée par une figure anthropomorphe.



Elle forme aussi la coiffure du "Dieu L", le dieu des marchands qui était appelé Ek Chuaj à l'époque de la Conquête espagnole, et on la trouve figurée ainsi sur les vases d'époque classique.


Le nom kuy, visiblement une onomatopée, a apparemment disparu en maya actuel. En revanche, un autre nom de chouette, ikim,  qui figure dans le Codex de Madrid, subsistait dans le Dictionnaire de Motul et il a été repris dans le Cordemex, le grand dictionnaire du maya yucatèque actuel.

Dans le Popol Vuh, les chouettes sont les messagères du monde des morts: "Les messagers de Un-Mort et Sept-Mort étaient les chouettes, Chouette-Flèche, Chouette-Une-Jambe, Chouette-Ara, Chouette-Crâne", et la description de chacune d'elles répond à son nom.

À l'époque actuelle aussi, les chouettes et hiboux sont chez les Mayas des "oiseaux de mauvais augure". On connaît plusieurs espèces de chouettes et de hiboux en pays maya. Je voudrais vous donner un texte tiré du roman Danses de la nuit (Danzas de la noche) d'Isaac Carrillo Can, dont je vous ai déjà cité des passages: il présente diverses espèces de ces oiseaux de nuit, et en même temps évoque les croyances qui les entourent.

(la jeune héroïne du roman voyage avec la Nuit pour compagne)

Ma' sáam le je'elo' le kin wu'uyik u taal jump'éel chan síis iik' ti' to'on.
Aussitôt après, j'entends venir un petit vent froid vers nous.

- Jujujujuju, jujujujuju - ku ya'alik le ch'íich' sak u nook' taal jt'uchtal naats' ti' to'ono'.
- Houhouhouhou houhouhouhou - dit l'oiseau à la robe blanche qui vient se poser près de nous.

- Ba'ax túun le je'elo' - Tin k'áataj ti' le xch'úupal in wéet bine' ka tin lala'che'etaj u k'áanil.
- Qu'est-ce que c'est? demandé-je à la femme qui m'accompagnait, et je poussai du pied son hamac.

- ¡Echil! Ma' topiko'on le ba'alo' juntúul ko' áak'ab - tu núukaj ten le x-Áak'abo', ka tu sutaj u wíinkilal chila'an te' tu k'aano' ka tu paktajen.
- Allons! Pas d'histoire! C'est une chouette* - me répondit la Nuit, et elle se retourna dans son hamac et me regarda.

- Jach ch'enxikint tuláakal ba'al ken in wa'al tech wele',
- Écoute bien tout ce que je vais te dire,

je'elili' u meyaj tech le t'aano'ob je'ela', t'il ta xikin ka kan tuláakal wele'.
un jour te serviront ces paroles, tends l'oreille et apprends-les toutes.

Ti' ichil u ch'íich'ilo'ob áak'abe', ku ye'esik u muuk' yéetel u páajtalil xunáan xko' áak'ab,
Parmi les oiseaux de nuit, montre sa force et son pouvoir Dame Chouette*,

tumeen leti'e' ku yilik yéetel u nuxi' icho'ob ba'ax ma' táan u páajtal u yilik wíinik mix ich k'iin,
parce qu'elle voit avec ses grands yeux ce que ne peut voir l'homme même en plein jour,

ku kanik u k'ajóolt u taal xíimbaltbil u yotoch máak tumeen le kiimilo',
elle reconnait quand la mort vient visiter la maison des hommes,

ba'ale' le wíiniko' ka'alikil jach nak'an sajak ti' le kíimilo' tu pataj u k'aaba' le ch'íich'a' "k'aak'as ch'íich'".
mais l'homme, comme il a si peur de la mort, a donné à cet oiseau le nom d'"oiseau de mauvais augure".

Leti'e' yaan u yéet ch'íich'ilo'ob u kanmajo'ob le meyaj xana', leti' le xooch'o' yéetel le xt'óojkab xnuuko'.
Elle a des compagnons qui connaissent aussi ce travail, ce sont le Hibou* et la Petite chouette*.

Leti'obe' ku bisiko'ob t'aan ti' wíinik yóok'ol u pakxa'anil u taanaj,
Ils apportent le message à l'homme au-dessus de sa maison,

letio'ob xane' ku báalantiko'ob u piixan mejen sasak paalal
ils sont aussi en embuscade pour chasser les âmes des petits enfants innocents,

utia'al u biso'ob yéetelo'ob,
pour les emporter avec eux,

Ba'al xane' wa ka cha'ik u púuts'ul ba'ax a k'áat ti' a kuxtal wa u yaamaj a puksi'ik'al ti' ba'ax ka náaytiktabae',
Mais aussi, si tu laisses échapper ce que tu désires pour ta vie ou ce qu'aime ton coeur pour ce que tu rêves d'être,

ma' cha'ik u máan u xik'nal je'eltu'uxanke'
ne le laisse pas s'en aller voler n'importe où

tumeen je'el u ts'o'okol tu yíich'ak le ch'íich'o'ob je'ela' ka u ko'oko'ots u jaanto'ob.
parce qu'il pourrait finir entre les serres de ces oiseaux, qui les mettront en pièces pour les manger.

Mix u book kun p'áatal a wu'uyej,
L'odeur ne va même pas en rester pour que tu la sentes,

tumeen leti'ob xane' nu'ukbesa'ano'ob utia'al u náats'alo'obe' mix táan u yu'uba'al u popokxiik'o'ob.
parce que ces oiseaux sont entraînés à s'approcher sans qu'on entende leurs battements d'ailes.

Le vol silencieux, les serres de l'oiseau carnassier, sa vue perçante sont ici bien caractérisés. En même temps, le rôle de l'oiseau est clairement défini: c'est un messager de la mort, comme à l'époque ancienne, et il vient l'annoncer en passant au-dessus du toit de palmes de guano (xa'an) des maisons mayas. Mais pour l'auteur, ce rôle est dans l'ordre des choses, et c'est seulement la peur qu'ont les hommes de la mort qui transforme l'oiseau messager en "oiseau de mauvais augure".
En revanche, l'oiseau fait partie des animaux qui dans l'imaginaire de l'écrivain peuvent détruire la nuit les rêves heureux et ce que l'homme aime le plus dans sa vie: nous avons déjà vu le serpent jouer ce même rôle.
Mais une autre croyance est plus authentique dans le monde maya, celle que le vol d'une chouette au-dessus du hamac d'un enfant endormi peut entraîner sa mort.

J'avais déjà rencontré ces deux croyances dans la dernière des Histoires mayas de La Femme sans tête de mon ami José Natividad Ic Xec.
"Avant la mort de la grand-mère Tiburcia, un oiseau sinistre entra un jour dans l'humble chaumière et se posa au sommet du croisillon qui soutenait le toit de feuillages. Il s'arrêta quelques instants comme pour donner un message ou un salut, puis prit son vol, tournoya une ou deux fois et sortit, laissant les adultes en proie à une grande désolation."

Non seulement mon ami maya a senti là, enfant, tout comme son entourage, un présage de mort, mais le racontant il le rapproche de l'autre croyance, courante dans les campagnes du Mayab:
"Les anciens racontent que cet áak'ab ch'íich' (oiseau nocturne) laisse tomber sa bave quand il passe au-dessus d'une maison... - et malheur à l'enfant couché sur le dos qui aurait la bouche ouverte: sa mort sera foudroyante."
Un jeune guide de nature maya de l'association Yucatan Jay interviewé récemment par El Chilam Balam autour de Chankom  a évoqué aussi cette croyance, qu'il interprète comme la peur de recevoir une pelote de déjection rejetée par l'oiseau (avec laquelle un enfant pourrait s'étouffer). Cette explication qui a le mérite de correspondre à la spécificité de l'oiseau de nuit, me paraît très intéressante.

Le texte d'Isaac Carrillo évoque trois espèces bien spécifiques d'oiseaux de nuit. Ce que j'ai traduit par Dame Chouette est en maya xko' áak'ab, dont le nom comporte celui de la nuit (áak'ab). Cela correspond à la Chouette mouchetée (Strix virgata) qui se rencontre du sud du Mexique aux zones de forêt en Amérique du Sud. De taille moyenne, elle a le dos brun et le ventre blanc moucheté de brun.

(d'après Chablé-Gómez-Pasos, Aves comunes del sur de Yucatán, p. 50)

Elle a pour acolyte dans le texte la Chouette effraie (Tyto alba), en maya xooch', ce que faute de mieux et pour suivre les habitudes mayas j'ai traduit par Hibou. Je vous en ai déjà parlé ICI à propos d'un beau poème de Briceida Cuevas où l'on retrouve le thème du présage de mort. Lors de leur expédition à Chankom, El Chilam Balam et ses amis ont admiré un couple d'effraies dans un beau cenote. Voici la vidéo correspondante sur Facebook.

Et l'autre compagne de ces oiseaux dans le texte est la plus petite des chouettes du Yucatán, xt'óojkab xnuuk, la véritable Petite chouette... Il s'agit de la Chevêchette brune (Glaucidium Brasilianum) d'une quinzaine de centimètres et de couleur gris brun, qui présente parfois une activité diurne.

(d'après Victor Merlino, EcoRegistros.org)

Ce sont sans doute les trois chouettes mayas les plus courantes, mais je connais, si mes sources sont exactes, deux hiboux: kulte' (Otus Guatemalae), le Petit-duc guatémaltèque, et tunkuluchuj (Bubo Virginianus Mayensis), une variété maya du Grand-duc d'Amérique.

Tous ces oiseaux, contrairement à des croyances dues à leur activité nocturne, sont des animaux utiles, puisqu'ils régulent les populations de rongeurs qui pourraient s'avérer nuisibles. Personnellement et depuis longtemps, comme je vous le disais dans mon premier article de ce blog, j'ai une grande sympathie pour les chouettes. J'ai aimé le passage de Danses de la nuit que je vous ai traduit parce qu'il parle de mes oiseaux favoris, même si c'est avec méfiance, et je suis heureuse de vous faire partager les plaisirs des lectures mayas de Chan k'áaxil xt'óojkab xnuuk, la Petite Chouette des bois...
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Entre los mayas clásicos conocemos el nombre de la lechuza, kuy (ku-yu), a veces escrito kuh (KUH). Vive en la parte más alta del cielo, pues tiene como apodo "Lechuza del trece cielo", Uxlajun chanal kuy (13-CHAN-NAL ku-yu). Se encuentra haciendo presagios de muerte en el Codex Dresdensis en donde está figurada como un hombre a cabeza de lechuza.


Está también presente (en su forma de pájaro) encima de la cabeza del "dios L", el dios de los comerciantes llamado Ek Chuaj a la Conquista, y se ve así en los vasos clásicos.
El nombre kuy, que se parece a una onomatopea, ha desaparecido de la lengua de hoy. Sin embargo, otro nombre de la lechuza, ikim, que está en el Codex Tro-Cortesianus, estaba presente todavía en el Calepino de Motul y fue tomado en el Cordemex, el gran diccionario del maya yucateco actual.
En el Popol Vuh, las lechuzas son las mensajeras del inframundo: "Los mensajeros de Una-Muerte y Siete-Muerte eran búhos". Se llaman Búho-Flecha, Búho-Una-Pierna, Búho-Guacamaya, Búho-Craneo, y la descripción de cada uno corresponde a su apodo.

Ahora también, entre los mayas, lechuzas y búhos son "aves de mal agüero". Se conocen varias especies de lechuzas y búhos en el Mayab. Quiero darles un texto desde el libro Danzas de la noche por Isaac Carrillo Can, del cuyo ya cité algunos fragmentos en otros artículos: presenta unos de esos pájaros nocturnos, y al mismo tiempo evoca las creencias mayas sobre ellos.

(en el texto, la niña está caminando de noche con una mujer, que es la Noche, y se acostaron para dormir)

Ma' sáam le je'elo' le kin wu'uyik u taal jump'éel chan síis iik' ti' to'on.
En seguida escuché venir un pequeño viento frío hasta nosotros.

- Jujujujuju, jujujujuju - ku ya'alik le ch'íich' sak u nook' taal jt'uchtal naats' ti' to'ono'.
- Jujujujuju, jujujujuju - dijo el pájaro de blanca vestimenta que vino a posarse cerca de nosotros.

- Ba'ax túun le je'elo' - Tin k'áataj ti' le xch'úupal in wéet bine' ka tin lala'che'etaj u k'áanil.
- ¿Qué es eso? - pregunté a la muchacha con quien iba acompañada, y le pateé su hamaca.

- ¡Echil! Ma' topiko'on le ba'alo' juntúul ko' áak'ab - tu núukaj ten le x-Áak'abo', ka tu sutaj u wíinkilal chila'an te' tu k'aano' ka tu paktajen.
- ¡No friegues! Eso es una lechuza - me respondió la Noche y se viró de su hamaca y me miró.

- Jach ch'enxikint tuláakal ba'al ken in wa'al tech wele',
- Escucha bien todo cuanto voy a decirte,

je'elili' u meyaj tech le t'aano'ob je'ela', t'il ta xikin ka kan tuláakal wele'.
algún día te servirán estas palabras, fijalas en tu oído y aprendelas todas.

Ti' ichil u ch'íich'ilo'ob áak'abe', ku ye'esik u muuk' yéetel u páajtalil xunáan xko' áak'ab,
Entre los pájaros nocturnos, muestra su fuerza y su poder la Señora Lechuza*

tumeen leti'e' ku yilik yéetel u nuxi' icho'ob ba'ax ma' táan u páajtal u yilik wíinik mix ich k'iin,
porque ella ve con sus grandes ojos lo que no puede ver el hombre ni siquiera en la luz del día,

ku kanik u k'ajóolt u taal xíimbaltbil u yotoch máak tumeen le kiimilo',
reconoce cuando la muerte viene a visitar la casa de los hombres,

ba'ale' le wíiniko' ka'alikil jach nak'an sajak ti' le kíimilo' tu pataj u k'aaba' le ch'íich'a' "k'aak'as ch'íich'".
pero el hombre ya que tiene tanto miedo a la muerte le puso de nombre a este pájaro "pájaro de mal agüero".

Leti'e' yaan u yéet ch'íich'ilo'ob u kanmajo'ob le meyaj xana', leti' le xooch'o' yéetel le xt'óojkab xnuuko'.
Ella tiene otros compañeros que también saben este oficio, ellos son el Búho* y la Lechucita*

Leti'obe' ku bisiko'ob t'aan ti' wíinik yóok'ol u pakxa'anil u taanaj, 
Ellos llevan el mensaje al hombre encima de su casa,

letio'ob xane' ku báalantiko'ob u piixan mejen sasak paalal utia'al u biso'ob yéetelo'ob. 
ellos también esperan para cazar el espíritu inocente de los niños para llevárselos con ellos.

Ba'al xane' wa ka cha'ik u púuts'ul ba'ax a k'áat ti' a kuxtal wa u yaamaj a puksi'ik'al ti' ba'ax ka náaytiktabae', 
Pero también si dejas que se escape lo que deseas de tu vida o lo que ama tu corazón para lo que sueñas ser,

ma' cha'ik u máan u xik'nal je'eltu'uxanke' 
no dejes que ande volando por donde sea

tumeen je'el u ts'o'okol tu yíich'ak le ch'íich'o'ob je'ela' ka u ko'oko'ots u jaanto'ob. 
porque podrían terminar en garras de esos pájaros y los despedacen para comérselos.

Mix u book kun p'áatal a wu'uyej, 
Ni el olor se va quedar para que sientas

tumeen leti'ob xane' nu'ukbesa'ano'ob utia'al u náats'alo'obe' mix táan u yu'uba'al u popokxiik'o'ob.
porque ellos están entrenados para acercarse sin que se oigan sus aleteos.

El vuelo silencioso, las garras del pájaro carnivoro, su vista penetrante están muy bien caracterizados aquí. Al mismo tiempo, el papel del pájaro nocturno está claramente definido: es un mensajero de la muerte, así como en la época antigua, y viene a anunciarla pasando encima del techo de guano (xa'an) de las casas mayas. Sin embargo, para el autor, ese papel es natural, y sólo es nuestro miedo a la muerte que trasforma el mensajero a un "ave de mal agüero".
Pero también hace parte de los animales que en la imaginación del escritor pueden destruir en la noche los sueños de felicidad y todo lo que el hombre ama y desea en su vida: ya habemos visto las serpientes en el mismo papel.
Sin embargo otra creencia, más autentica en el Mayab, es que el vuelo de una lechuza encima de la hamaca de un niño dormido puede matarlo.

Ya había encontrado las dos creencias en la ultima de las Historias mayas de La mujer sin cabeza de mi amigo José Natividad Ic Xec.
"Unos días antes de que la abuela Tiburcia muriera, un pájaro siniestro entró en la humilde casa de paja y se posó en lo más alto de la cruceta que sostenía el techo de guano. Se posó unos momentos como para emitir un mensaje o un saludo, luego alzó el vuelo, dio algunas vueltas y salió dejando mucha desolación en todos mis mayores."

No sólo mi amigo maya sintió ahí de niño como todos los asistentes un presagio de muerte, sino que cuando lo narra, lo coteja a la otra creencia, muy habitual en el Mayab:
"Los mayores cuentan que este áak'ab ch'íich' (ave nocturna) deja caer su baba cuando pasa sobre una casa y ¡ay del niño que estė boca arriba y tenga la mala suerte de tenerla abierta: su muerte será fulminante!"
Un joven guía maya de la asociación Yucatan Jay intervisto hace poco por El Chilam Balam cerca de Chankom  evocó también esa creencia, que interpreta como el miedo de recibir una bola de excremento regurgitada por la ave (con que claro un bebe podría ahogarse). Esa explicación, ya que corresponde bien a un carácter especifico de un pájaro nocturno, me parece muy interesante.

El texto de Isaac Carrillo presenta a tres pájaros diferentes. Lo que traduje Señora Lechuza es en maya xko' áak'ab, nombre compuesto con el de la noche, áak'ab. Eso corresponde a la Lechuza café (Strix virgata), que se encuentra desde el sur de Mexico hasta la selva de America del Sur, y tiene varios nombres. De tamaño mediano, tiene la espalda color café y el vientre claro con rayas obscuras.

(foto Dominic Sherony, pájaro de Guatemala)

Su compañera en el texto es la Lechuza de campanario (Tyto alba), en maya xooch', lo que traduje  el Búho, según la costumbra maya. Ya comenté AQUÍ esa ave a proposito de un bonito poema de Briceida Cuevas, en donde se encuentra también el tema del presagio a la muerte. En su expedición a Chankom, El Chilam Balam y sus amigos pudieron admirar una pareja de esas lechuzas en un bonito cenote. Aquí esta el video correspondante, en Facebook.
La otra compañera de las dos aves en el texto es la más pequeña lechuza de Yucatán, xt'óojkab xnuuk, la verídica Lechucita... Se trata del Tecolote bajeño (Glaucidium Brasilianum), que también tiene varios nombres; está de unos quince centímetros, y de color café grisáceo; a veces presenta una actividad diurna.

(desde Chablé-Gómez-Pasos, Aves comunes del sur de Yucatán, p. 49)

Ellas tres son probablemente las lechuzas mayas más comunes, pero si no me equivoco, conozco también los nombres de dos búhos: kulte' (Otus Guatemalae), el Autillo guatemalteco, y tunkuluchuj (Bubo Virginianus Mayensis), una variedad maya del Búho cornudo.

Todas estas aves, contrariamente a las creencias debidas a sus actividades nocturnas, son animales utiles, pues regulan a las poblaciones de roedores que podrían averiguarse nuisibles. Personalmente, y desde hace mucho tiempo, como lo decía en el primer artículo  de este blog, tengo una simpatía especial por las lechuzas. Me gusto el fragmento de Danzas de la noche que les traduje aquí porque habla de mis pájaros favoritos, aunque con desconfianza. Y claro me gusta compartir con ustedes las lecturas  mayas que le gustan a Chan k'áaxil xt'óojkab xnuuk, la Lechucita del monte...

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