Muy pronto es el aniversario del fallecimiento del pintor James Ensor (13 de abril de 1860 - 19 de noviembre de 1949)
Au cours de mon séjour à Ostende, je suis passée plusieurs fois avec mon amie Jacqueline devant sa maison transformée en musée, que j'avais visitée lors d'un autre séjour. La vitrine montre de beaux coquillages, car la mère d'Ensor tenait un magasin de souvenirs, coquillages, masques de Carnaval. Ce décor forme l'univers immédiat du peintre, qui avait son atelier dans la maison, et il l'inspire...
Durante mi estancia en Ostende, pasé varias veces, con mi amiga Jacqueline, enfrente de su casa trasformada en un museo, que había visitado antes, en otra estancia. El escaparate muestra bonitas conchas, pues la madre de Ensor tenía una tienda de recuerdos, conchas y máscaras de carnaval. Esa decoración formó el ambiente del pintor, que tenía su estudio en la casa misma, y le inspiró...
(la maison d'Ensor à Ostende
la casa de Ensor en Ostende)
Ensor, né et mort à Ostende, place des coquillages dans ses tableaux et surtout il peint des masques, masques de carnaval ou masques grimaçants, mêlés à des squelettes, au coloris violent et dans un style très personnel qui annonce le surréalisme.
Ensor, nacido y fallecido en Ostende, pone conchas en sus obras, y sobre todo pinta máscaras, máscaras de carnaval o máscaras con muecas, que mezcla con esqueletos, con colores muy vivos y un estilo muy personal, que anuncia el surrealismo.
(La Mort et les masques
La muerte y las máscaras)
Sa grande époque de création est autour de 1890, mais la reconnaissance vient plus tard, au début du XXème siècle. À la fin de sa vie, il se consacre à la musique, et je possède un disque d'oeuvres d'Ensor, pittoresques et sarcastiques comme sa peinture, assez proches de Satie.
Su gran epoca de creación está alrededor de 1890, pero el éxito viene más tarde, al inicio del siglo 20. Al fin de su vida, se dedica a la música: tengo un disco de obras de Ensor, pintorescas y sarcásticas como su pintura, y bastante cercanas de las de Satie.
(photo de James Ensor à la Taverne James
foto de James Ensor en la Taberna James)
Vois l'éblouissement de la plage déserte,
Le ciel incendié, la mer de braise verte!
Un jet de feu pourpré barre les flots, pareil
À du sang lumineux ruisselant du soleil.
Et le sable rayonne, et les vagues écument,
Et mille éclairs mouillés s'éteignent et s'allument.
- Ô mer sauvage, mer au vertige indompté,
Toi dont l'âge inconnu tient de l'éternité,
Toi devant qui le coeur désapprend la souffrance
Et devant qui l'esprit vainc les soucis du jour,
Je n'ai pour te louer que mon pieux silence
Et mon unique offrande est mon pensif amour,
Ô mer troublante, mer qui ris et qui sanglotes,
Ô poème sans mots, ô musique sans notes!
(Claude Bernières, Le Visage des heures, 1922)
vean el cielo incendiado, el mar de brasa verde,
un chorro de fuego rojo que corta el mar, como
una gran cascada de sangre que cae del sol.
Y las arenas brillan, y las olas espuman,
relámpagos mojados se prenden y se apagan.
- ¡Oh mar salvaje... Oh mar de vértigo indomito,
tu edad ignorada se parece a la eternidad!
Tu, en cuya presencia mi corazón se alivia
y mi espíritu vence sus preocupaciones,
sólo puedo alabarte con devoto silencio
y por única ofrenda ten mi pensativo amor.
¡Oh mar turbador, oh mar que rie y que solloza,
poema sin palabras y música sin notas!
(Claude Bernières, La cara de las horas, 1922)
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