Cinquième soirée des finales / quinta noche de las finales

La première candidate de la soirée, Sangyoung Kim (Corée) a eu la bonne idée de choisir la sonate D664 en la majeur de Schubert. Souple, simple, chantant, son jeu séduit mais se révèle un peu lourd.


L'imposé est dur, parfois presque brutal et le dialogue avec l'orchestre trop oublié. Le 2e concerto de Prokofiev est plein d'énergie, de rapidité. La technique solide de la pianiste est, là encore, au service de la vigueur plus que du lyrisme, de l'ironie ou de l'émotion.

David Fung, australien, a choisi la sonate 4 de Mozart, élégante mais un peu frêle. Son imposé est nuancé, avec des sonorités raffinées, en dialogue avec l'orchestre. Il a préféré au premier le deuxième concerto de Brahms, plus rarement joué ici. Il s'y montre, là aussi, attentif à l'orchestre et élégant coloriste. On a grand plaisir à l'écouter et à le suivre, mais son cheminement ne nous conduit pas jusqu'à l'enthousiasme.

La primera candidata de la noche, Sangyoung Kim (Corea) tuvo el buena sentido de elegir la sonata D664 en La mayor de Schubert. Flexible, simple, melodioso, su juego seduce pero parece un poco pesado. El impuesto esta duro, a veces casi brutal, y el dialogo con la orquestra demasiado olvidado. El segundo concierto de Prokofiev esta lleno de energia, de velocidad. La tecnica solida de la pianista sirve todavia la vigor mas que el lirismo, la ironia o la emoción.

David Fung, australiano, eligió la cuarta sonata de Mozart, elegante pero un poco fragil. Su impuesto esta matizado, con sonidos refinados y un dialogo con la orquestra. Prefirió al primer el segundo concierto de Brahms, mas raramente tocado aqui. En este tambien se muestra atento a la orquestra, y elegante colorista. Lo escuchamos y seguimos con mucho gusto, pero su camino no nos lleva al entusiasmo.