lundi 3 août 2015

Retorno a Yaxunah II. Visitas a amigos / Retour à Yaxunah II. Visites à des amis

La segunda vez que fuimos a Yaxunah este julio, visitamos a amigos de José, y fue muy emocionante, pues la primera visita fue a Alfonso Ay Dzib, el "curandero del Oriente" de La mujer sin cabeza.

La deuxième fois que nous allons à Yaxunah en ce mois de juillet 2015, nous allons rendre visite aux amis de José, et c'est très émouvant, car la première entrevue est avec Alfonso Ay Dzib, le "guérisseur de l'Est" de La Femme sans tête.

Alfonso Ay Dzib a los 75 años
(foto archivo El Chilam Balam) 


Platicamos en maya (yo escucho...) sobre la politica y sobre su salud: tuvo un grave accidente. Ese señor, que ahora tiene 84 años, no podría todavía enseñar su arte a mi amigo, como lo había propuesto, pues es casi ciego y no es más capable de identificar las yerbas para "preparar su pasta milagrosa".

Les bavardages en maya (je me contente d'écouter) portent sur la politique et sur sa santé, car il a eu un grave accident. L'homme, qui a aujourd'hui 84 ans, ne pourrait plus enseigner son art à mon ami, comme il l'avait proposé, car il est presque aveugle et est devenu incapable d'identifier les herbes avec lesquelles il préparait son remède, cette "pâte miraculeuse".

Después de esa visita melancólica, hacemos dos más. Descubro que la anfitriona de mi estancia de hace dos años es la nieta de don Alfonso, Gladys. Platicamos un rato en su casa típica, donde su familia se mece en las hamacas mientras hablan con nosotros. Y descubro también después que nuestro guía en la zona arqueológica es el hijo de don Alfonso, Francisco, el padre de Gladys: ¡hay pocas familias en Yaxunah! Lo encontramos a la puerta de su casa, volviendo de leñar, y su carga de leña está puesta en la vereda. Él no cambió: tiene la misma cara, el mismo traje... Así pues, yo recupero y recompongo mis memorias...

Cette visite mélancolique est suivie de deux autres. C'est ainsi que je découvre que ma logeuse d'il y a deux ans est la petite-fille de Don Alfonso, Gladys. Nous bavardons un moment dans leur maison typique, où la famille se balance dans les hamacs tout en parlant avec nous. Et je découvre aussi ensuite que notre guide de la zone archéologique est le fils de Don Alfonso, Francisco, le père de Gladys. Nous le trouvons à la porte de sa maison, il revient de couper du bois, et sa charge de bois est déposée sur le trottoir. Lui n'a pas changé: même visage, même costume... Ainsi, je retrouve et reconstruis mes souvenirs...

Francisco en 2013
(foto N. Genaille)

Y ultimo episodio de nuestras visitas a Yaxunah, ¡compré otro hipil!
Fátima fue a llevar una blusa bordada hecha por doña Lorenza en otra casa tradicional, y me dijo que esa señora hace hipiles también. Le pido verlos. Si el hipil hecho a mano no es tan fino que el mío, dos otros, bordados de maquina, me gustan mucho por sus motivos de pequeñas flores y sus colores sencillos. Uno de esos, con una elegante decoración en verde y rosado, está de mi talla. El precio es muy accesible. Entonces, será la ultima compra de mi viaje, y mis amigos, que son difíciles, me hacen muchos cumplidos... De hecho, soñaba de otro hipil, sin creer posible comprar uno.

Et dernier épisode de nos visites à Yaxunah, j'achète un second hipil!
Fátima allait chercher un chemisier brodé fait par Doña Lorenza, dans une autre maison traditionnelle, et elle me dit incidemment que la couturière fait aussi des hipils. Je demande à les voir. Si celui qui est fait à la main n'est pas aussi fin que le mien, deux autres, brodés à la machine, me plaisent énormément par leurs motifs de petites fleurs et leurs couleurs sobres. Et l'un d'eux, à l'élégant décor vert olive et rose, est à ma taille. Le prix est très accessible. Ce sera donc le dernier achat de mon voyage, et mes amis, pourtant si difficiles, m'en font grands compliments. Pour tout dire, je rêvais d'un second hipil, sans penser qu'il soit possible de l'acheter.



Ahora estoy segura que, salvo grave accidente, volveré a Yucatán, y espero irme otra vez a Yaxunah...

Aujourd'hui je suis sûre que, sauf grave accident, je reviendrai au Yucatán, et j'espère bien aller encore à Yaxunah...

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