lundi 28 octobre 2019

Un poème pour Janal Pixan / Un poema para Janal Pixan

bougies dans la nuit / velas en la noche
(foto tomada de internet)

En el Janal Pixan de este año, les comparto un poema en lengua maya de mi amiga Marga Aguilar Montejo, con mis traducciones al español y al francés, y un breve comentario.

Cette année, pour Janal Pixan, je vous communique un poème en maya de mon amie Marga Aguilar Montejo, avec mes traductions en espagnol et en français, et un bref commentaire.


Tu áak'abil finaados

Tu áak'abil finaadose' chan xch'úupale' wa'alaj tu joonajil u yotoch,
ma' tu yilaj u taal junmúuch' máako'obi', le máako'ob ku p'atko'ob 
    [jump'éel kibe'...
tu yilaj u taal junmúuch' kóokay tun báaxtiko'ob u ts'u'uts' xma' uj.

Marga Beatriz Aguilar Montejo, Ta'aka'an Ba'alche'
  
En la noche de los Finados

En la noche de los Finados, la niña se paró a la puerta de su casa:
no vio venir a un grupo de gente, gente que deja una vela…
Vio venir una nube de luciérnagas que  jugaban con los besos de la Luna.

Marga Aguilar Montejo, traducción Nicole Genaille
Comentario:
La niña, en la noche de los Finados, ve las luces de las velas que la gente deja en las albarradas para acoger a sus ánimas. Las ve como luciérnagas… Son como las almas mismas que vuelan, jugando con la luz de la Luna.

Pendant la nuit des Défunts

Pendant la nuit des Défunts, la fillette debout à la porte de sa maison
Ne vit pas venir un groupe de gens, des gens qui déposaient une bougie…
Elle vit venir un nuage de lucioles, qui jouaient avec les baisers de la Lune.

Marga Aguilar Montejo, traduction Nicole Genaille
Commentaire:
La fillette, pendant la nuit des Défunts, voit les lumières des bougies que les gens déposent sur les murets de pierre sèche pour accueillir leurs morts. Elle les voit comme des lucioles… Elles sont comme les âmes elles-mêmes qui volent, jouant avec la lumière de la Lune.


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