J'ai beaucoup ri au Soupirant dès sa sortie en 1963. J'ai surtout rêvé sur l'histoire douce-amère de Yoyo (1964), dont j'écoutais ensuite en boucle la musique. Cette alternance entre la vie de château et l'errance du cirque, où la vie du cirque représente le bonheur, est mon film préféré du cinéaste et clown dont j'ai eu la chance de voir toutes les oeuvres à leur sortie, grâce à mes parents cinéphiles. Quand Pierre Etaix a fondé l'École nationale du cirque en 1973 avec Annie Fratellini, j'ai vu quelques beaux spectacles. Puis je l'avais perdu de vue, suivant seulement de loin les démêlés juridiques de ses droits d'auteur.
Je viens d'apprendre la mort, le 14 octobre, de cet auteur qui est l'un de mes favoris. J'en ai beaucoup de peine, et je tenais à lui rendre ici ce modeste hommage. Je ne peux que vous conseiller une chose: si vous ne connaissez pas son oeuvre, et surtout si vous aimez Jacques Tati, avec qui Pierre Etaix a travaillé, voyez ses films de toute urgence si vous le pouvez.
Me reí mucho con el Pretendiente (Le Soupirant) desde su estreno en 1963. Sobre todo soñé sobre la historia suave y amarga de Yoyo (1964) cuya música escuchaba después sin cesar. Esa alternanza entre la vida de castillo y el vagabundeo del circo donde la vida del espectáculo representa la felicidad, es mi película favorita. Tuve la suerte de ver todas las obras del cineasta y payaso cuando salieron gracias a mis padres cinéfilos. Cuando Pierre Etaix creó la Escuela Nacional del Circo en 1973 con Annie Fratellini, vi algunos hermosos espectáculos. Después lo perdí de vista, sólo siguiéndolo de lejos a raíz de los líos jurídicos a causa de de sus derechos de autor.
Acabo de enterarme de la muerte, el 14 de octubre, de este autor que es uno de mis favoritos. Siento mucha pena y quería rendirle aquí ese modesto homenaje. Les aconsejo vivamente que si ustedes no conocen sus obras, véanlas si está en sus posibilidades.
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