jeudi 29 août 2013

HIPIL, LA ROBE MAYA, EL VESTIDO MAYA

Je me suis acheté un hipil au Yucatán!
Non pas comme un souvenir "folklorique", mais parce que c'est le vêtement authentique des femmes mayas (photo 1),

... parce que c'est une oeuvre d'art, un superbe vêtement, et que j'aurai plaisir et fierté à le porter.

(lean el texto español en segunda parte)


On dit d'ordinaire un "huipil", mais c'est une erreur. Cela vient de la forme possessive: in wipíil, "mon hipil", mais à la troisième personne c'est u yipíil, "son hipil".

C'est une robe blanche, toute droite, un simple rectangle de tissu découpé et assemblé, mais tout le prix est dans la broderie: de belles décorations de fleurs à l'encolure et au bas de la robe, faites à la main avec un point de croix ultra-fin (photo 2):


La robe est courte, et complétée par un jupon blanc dont la dentelle dépasse sous la robe (photo 3):


Bien sûr, il existe des hipils faits mécaniquement, qui sont jolis d'ailleurs. Mais je voulais le plus authentique. Nous avons eu du mal! Un sympathique petit marché à Muna n'offrait que des travaux à la machine, tuniques toutes blanches, chemisiers brodés, aucun hipil... Même chose dans une petite boutique en bord de route. Mais nous sommes finalement allés au parador de l'entrée de Muna, en direction de Mérida (photo 4)

... et là, coup de foudre, il y avait mon rêve, un —unique – hipil fait à la main! Par chance, il était à ma taille...

Maria Farfan, de Muna (photo 5)


... l'avait cousu le soir, après ses tâches quotidiennes, pendant des jours ou des semaines: elle ne pouvait même évaluer la durée de son travail...

Le prix demandé était élevé, même avec une réduction amicale (mes amis et elle dialoguaient en maya, et je comprenais un petit peu...), mais il était à la hauteur de la qualité du travail, et je m'y étais attendue. Quand nous nous sommes séparés, elle m'a embrassée sur les deux joues en me donnant sa bénédiction, et c'était là ajouter un cadeau au présent de son ouvrage.

J'ai étrenné mon hipil à Mérida (photo 6)


... dans une inoubliable soirée d'au-revoir au centre ville: comme on me l'avait dit, c'est un vêtement frais et très agréable à porter...

Et dès mon retour, je l'ai mis dans des rencontres avec des amis, pour aller au restaurant et montrer autour de moi l'art maya authentique aux convives européens (photo 7):



Compré un hipil en Yucatán! No para tener un recuerdo "folclórico", pero porque es la ropa auténtica de las mujeres mayas (foto 1), porque es una obra de arte, una magnifica ropa, y la llevaré con gusto y orgullo.
La gente dice a menudo un "huipil", pero es erróneo. El error viene de la forma posesiva: in wipíil, "mi hipil", pero u yipíil, "su hipil".

Es un vestido blanco, recto, un rectángulo de tejido cortado y montado, pero el bordado hace su precio. Hay decoraciones de flores en el escote y a la parte de abajo del vestido, hechas a mano con cruces muy finas (foto 2). El vestido es corto, completado por un fustán blanco cuyo encaje sobresale del vestido (foto 3).

Claro, hay unos hipiles hechos con maquina, bonitos también. Pero quería un verdadero. Fue difícil. Un simpático mercado de Muna ofrecía solo trabajos con maquina, túnicas blancas, blusas bordadas, no hipil... Fue el mismo en una pequeña tienda al lado de la calle. Finalmente, fuimos al parador a la entrada de Muna, viniendo de Mérida (foto 4). Allí, sorpresa, había un único hipil hecho a mano! Y por suerte estaba de mi talla!


Maria Farfan, de Muna (foto 5), lo había cosido en la noche, después de su día de trabajo, durante días o semanas, tantos días que no sabía cuánto. El precio que pidió fue alto, a pesar de una rebaja amable para mayahablantes (yo solo escuchaba, y entendía un poquito...): un precio normal, con arreglo a la calidad de la ropa y a la importancia del trabajo. Cuando nos separamos, me dio un abrazo grande y su bendición, otro regalo para mi.

Estrené mi hipil en Mérida, en una inolvidable ultima noche en el centro de la ciudad (foto 6): como me lo habían dicho, es una ropa fresca y muy agradable para llevar.
A mi regreso en Europa, lo llevé con amigos, en restaurantes, para mostrar el arte maya auténtico de hoy a los comensales europeos (foto7).

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