lundi 27 octobre 2014

Los MAYAS en el Quai Branly / Les MAYAS au Quai Branly

Il n'y a pas de "fin" du temps chez les Mayas! Pas de fin du monde en 2012, pas non plus de fin de la civilisation maya au Xe siècle, comme l'ont affirmé avec force des archéologues françaises au colloque sur le Temps chez les Mayas au Musée du Quai Branly. Et nous tous qui avons des amis mayas, nous espérons de tout coeur que les Mayas continueront à vivre avec leurs langues, leurs coutumes si spécifiques, leur vision du monde si intéressante. De fait, les treize k'atun de vingt ans faisaient une roue qui, en tournant, répétait les noms des jours et permettait les prophéties, comme dans les livres de Chilam Balam, et ils attestent une idée de temps cyclique, ou mieux, d'une spirale du temps dans la vision maya. C'est ainsi que se comprend le titre de la splendide exposition, Mayas. Révélation d'un temps sans fin, qui se tient à présent, jusqu'en février 2015, dans ce grand musée parisien.


¡No hay un "fin" del tiempo entre los mayas! No fin del mundo en 2012, no fin tampoco de la civilización maya en el siglo 10, como lo afirmaron con fuerza arqueólogas francesas en el coloquio sobre el Tiempo entre los mayas en el Museo del Quai Branly. Y todos nosotros que tenemos amigos mayas, esperamos de corazón que los mayas sigan viviendo con sus lenguas, con sus costumbres tan especificas, con su visión del mundo tan  interesante. De hecho, los trece k'atunes de veinte años que hacían una rueda que volviendo repetía los nombres de los días, y permitía que se harían profecías, como en los libros de Chilam Balam, atestan una idea de tiempo cíclico, o mejor, de una espiral del tiempo en la visión de los mayas. Así se entiende el título de la espléndida exposición, Mayas. Revelación de un tiempo sin fin, que tiene lugar ahora, hasta febrero de 2015, en este gran museo de Paris. 

L'exposition, qui offre environ 400 pièces très intéressantes de tailles, époques et origines variées, est bien présentée, simplement et clairement. Elle m'a enchantée! On a déjà pu la voir au Mexique et au Brésil, et je suis sûre que de nombreux Français viendront la visiter: elle en vaut vraiment la peine.
Le catalogue en français, d'environ 300 pages, est cher, mais c'est un véritable ouvrage scientifique, avec des textes de spécialistes, bien illustrés, et les photos de la majorité des oeuvres exposées, accompagnées d'explications précises. À la fin du livre se trouve une abondante bibliographie. On vend aussi un livret bilingue, français et anglais, comprenant seulement les photos de l'exposition.

La exposición, que muestra alrededor de 400 obras muy interesantes de varios tamaños, varias épocas y varias orígenes, está bien presentada, con sencillez y claridad. ¡Me encantó! La pusieron ver ya en México y en Brazil, y estoy segura de que muchísimos franceses irán a visitarla: vale la pena de verdad.
El catálogo en francés, que tiene alrededor de 300 paginas, es muy caro, sin embargo es una verdadera obra científica, con varios textos de especialistas, bien ilustrados, y las fotos de la mayoría de las obras de la exposición con una presentación precisa. Al fin se encuentra una bibliografía abundante. Se vende también un librito bilingüe, francés e inglés, sólo con las fotos de la exposición.



Cette exposition se compose de sept parties: l'homme et la nature; société et vie quotidienne; l'homme, le temps, les astres; le coeur des cités; les élites gouvernantes; les forces sacrées; l'homme face au divin, les rites; "entrer sur le chemin": les rites funéraires.
Les textes des mayanistes dans le catalogue recouvrent un champ plus large, car ils sont répartis en trois grands chapitres, le monde ancien, des nouveaux mondes, l'esprit des lieux. Seul le premier chapitre suit plus ou moins le plan de l'exposition.

Esa exposición consta de siete partidas: el hombre y la naturaleza; sociedad y vida cotidiana; el hombre, el tiempo, los astros; el corazón de las ciudades; las elites gobernantes; las fuerzas sagradas; el hombre enfrente del divino, los ritos; "entrar al camino": los ritos funerarios.
Los textos de los mayistas en el catálogo cobren un campo más largo, pues son repartidos entre tres grandes capítulos, el mundo antiguo, nuevos mundos, y el espíritu de los lugares. Sólo el primer capitulo sigue más o menos el plan de la exposición.

Après une introduction par Mercedes de la Garza, Commissaire de l'exposition, et Dominique Michelet, directeur du catalogue, D. Michelet présente la nature. Il insiste sur l'unité du monde chez les Mayas, leur cosmovision, les interactions entre espaces organisés et sauvages, et la signification possible de la représentation de la personne humaine, des animaux, ou, selon une forme plus symbolique, de l'univers. Sur ce thème, l'exposition montre les effigies de divers animaux. Bien sûr, la Petite chouette des bois a eu envie de vous montrer ce sifflet de Jaina (cat. 33), avec du "bleu maya" sur les plumes. Le son qu'il émet ressemble au chant du Hibou Grand-Duc de Virginie.

Después de una introducción por Mercedes de la Garza, Comisaría de la exposición, y Dominique Michelet, director del catalogo, D. Michelet presenta la naturaleza. Insiste sobre la unidad del mundo entre los mayas, su cosmovisión, las interacciones entre espacios ordenados y salvajes, y el posible significado de les representaciones de la persona humana, de los animales, o, en una forma más simbolica, del universo. Sobre ese tema, la exposición muestra las efigies de varios animales. Claro, le gusta a la Lechucita del monte mostrarle ese silbato de Jaina (cat. 33), con "azul maya" en las plumas. Su sonido está muy parecido al canto del Búho virginianus.

photo N. Genaille

Je me suis aussi fort intéressée à ce plat de Becán (cat. 24): il porte sur son couvercle le dessin du corps d'un jaguar; la tête, en ronde-bosse, se dresse pour rugir. Le jaguar, báalam, représente le soleil nocturne.
Me interesó mucho también ese plato de Becán (cat. 24): en su tapa hay el dibujo del cuerpo de un jaguar; la cabeza, de bulto redondo, se ergue para rugir. El jaguar, báalam, representa el sol nocturno.

photo N. Genaille

M.-C. Arnaud évoque les sociétés et la vie urbaine. Cette partie correspond à la salle "Le coeur des cités", où sont exposés entre autres des monuments d'Uxmal et de Chichén Itzá.
M.-C. Arnaud evoca a las sociedades, y la vida urbana. Corresponde esta parte a la sala "El Corazón de las ciudades", con varios monumentos, entre otros de Uxmal y Chichén Itzá.

G. Bernal Romero présente le temps et les astres. Dans la section correspondante de l'exposition, sur des stèles et d'autres monuments figure le "Compte long", qui montre de bas en haut les jours, les mois de vingt jours, les années de 18 mois, les k'atun de vingt ans et les baktun de vingt k'atun, selon un système en gros vicésimal. Le plus étrange témoignage ici est le Linteau 48 de Yaxchilán (cat. 106), avec la date 9.4.11.8.16 (11 février 526 ap. J.-C.) écrite par des têtes au lieu de nombres et par des figures complètes pour les divisions du temps.

G. Bernal Romero presenta el tiempo y los astros. En la exposición hay aquí algunas estelas y varios monumentos con la "Cuenta larga" mostrando de abajo arriba los días, los meses de veinte días, los años de 18 meses, los k'atunes de veinte años y los baktunes de veinte k'atunes, según una cuenta generalmente vigesimal. El más extraño es el Dintel 48 de Yaxchilán (cat. 106), con la fecha 9.4.11.8.16 (11de febrero de 526 d. C.) escrita con cabezas en lugar de nomeros y con figuras completas de las divisiones del tiempo:

photo N. Genaille

Sur la religion des anciens Mayas, les opinions divergent. Y a-t-il des dieux? (M. del Carmen Valverde) ou une cosmologie fondée sur la montagne et la grotte? (R. Carrasco V., à propos de la mort). Quant à M. de la Garza, elle insiste beaucoup sur les chamanes, les plantes psychotropes, les wáay.
Voici un encensoir en forme de femme - peut-être une déesse - (cat. 252) qui vient de Mayapán (voir  ICI mon article sur le site).

Sobre la religion de los mayas antiguos, las opiniones son divisas. Hay ¿dioses? (M. del Carmen Valverde) o ¿una cosmologia basada sobre la montaña y la cueva? (R. Carrasco V., a proposito de la muerte). En cuenta a M. de la Garza, insiste mucho sobre los chamanes, las plantas psicotrópicas, los wáayes.
Aquí está un incensario en forma de mujer - quizá una diosa - (cat. 252) que viene de Mayapán (vean mi articulo sobre el sitio AQUÍ ):

photo N. Genaille


À propos des rites, E. Taladoire évoque le jeu de balle et sa symbolique. On voit bien à Uxmal un schéma cosmologique, où le Quadrilatère des Nonnes représente le monde humain, la pyramide du Devin à l'est le monde des dieux, et le jeu de balle au sud l'infra-monde.

Sobre los ritos, E. Taladoire evoca el juego de pelota y su simbólica. En Uxmal se ve bien un esquema cosmologico, en donde el Cuadrángulo de las Monjas representa el mundo humano, la piramide del Adivino al este el mundo de los dioses, el juego de pelota al sur el infra-mundo:

Uxmal photo N. Genaille

Le jeu de balle serait une transition vers un autre monde, ce qui pourrait expliquer qu'à Yaxunah (voir ICI mon article sur le site) on le trouve à l'extrémité du sakbej (p. 68). A. Lacadena commente la langue rituelle dans les textes glyphiques, et G. Pereira les rites funéraires. La dernière salle de l'exposition présente des objets provenant de tombes, comme des masques de jade que nous avons déjà vus à Paris lors d'une autre exposition (Les Masques de jade mayas, Pinacothèque de Paris, 26.1-10.6 2012); au centre de la salle on peut voir tout un ensemble de mobilier funéraire exposé comme il a été trouvé dans une tombe de Jaina (cat. p. 364-367).

El juego de pelota sería una transición hacia otro mundo, lo que puede explicar que se encontré en Yaxunah (vean sobre el sitio mi articulo AQUÍ) a la extremidad del sakbej (p. 68). A. Lacadena comenta la lengua ritual en los textos glíficos, y G. Pereira los ritos funerarios. La ultima sala de la exposición presenta varios objetos que vienen de tumbas, como mascaras en jade que ya vimos en Paris en otra exposición en 2012, y en el centro de la sala podemos ver todo el material dispuesto como fue encontrado en una tumba de Jaina (cat. p. 364-367):

photo N. Genaille


Dans la deuxième partie du catalogue, W. F. Hanks analyse la "réduction", comme on a appelé la transformation de la langue maya par les Espagnols après la Conquête. Mario Humberto Ruz, sous le titre "la prière armée", parle des rebellions des Mayas, de Jacinto Canek, de la Guerre des Castes, et conclut que "de façon intelligente et obstinée (…) les peuples mayas ont gagné la bataille de la survie" (p. 99). M. Craveri présente le Popol Vuh et son style (voir ICI mon premier article sur le Popol Vuh). P. Gorza parle de "l'homme maya actuel et les rites" au Chiapas, et Ella F. Quintal dans la Péninsule du Yucatán. Cette dernière évoque entre autres le jéets méek' du bébé, qui est la "fondation" du nouvel être maya, le jmeen, le prêtre maya, les rites de la milpa comme le Ch'a'a cháak pour demander la pluie. Avec son texte, je me sens dans mon élément, je retrouve avec des descriptions précises et vivantes ce que j'ai commencé à découvrir depuis trois ans grâce à mes amis mayas.

En la segunda parte del catálogo, W. F. Hanks analisa la "reducción", como fue llamada la transformación de la lengua maya por los españoles después de la Conquista. Mario Humberto Ruz, con el titulo "la oración armada", habla de las rebeliones de los mayas, de Jacinto Canek, de la Guerra de Castas, y concluye que "de una manera inteligente y obstinada (…) los pueblos mayas ganaron la batalla de la vida" (p. 99). M. Craveri presenta el Popol Vuh y su estilo (vean mi primer articulo sobre el Popol Vuh AQUÍ). P. Gorza habla del hombre maya de hoy y los ritos en el Chiapas, Ella F. Quintal en la Peninsula de Yucatán. Ella evoca entre otros el jéets méek' del bebe, que es la "fondación" del nuevo ser maya, el jmeen, el sacerdote maya, los ritos de la milpa como el Ch'a'a cháak, para pedir la lluvia. Con su texto me siento en mi elemento, encuentro con descripciones muy precisas y vividas lo que empiezo a descubrir desde tres años con mis amigos mayas.


Dans le dernier article, V. Vapnarsky analyse les discours rituels. Elle donne les textes mayas de plusieurs chants, avec sa traduction personnelle en français. Quelques-uns, en diverses langues mayas, viennent d'autres publications, mais les textes yucatèques sont des enregistrements de l'auteure, et ils m'intéressent particulièrement. À la fin (p. 129), elle donne un extrait d'un poème de Briceida Cuevas (voir ICI mon article sur un autre de ses poèmes), parce qu'il lui paraît, à juste titre, inspiré par les paroles rituelles.

En el ultimo articulo, V. Vapnarsky presenta los discursos rituales. Da los textos mismos de varios cantos, con su traducción personal al francés. Algunos en varias lenguas mayas vienen de publicaciones, sin embargo los textos en maya yucateco son grabaciones de la autora, y me interesan especialmente. Termina (p. 129) dando el fragmento de un poema de Briceida Cuevas (vean AQUÍ  mi articulo sobre otro poema) porque le parece, con razón, inspirados por las palabras rituales.

Le poème est intitulé Je'ex úulich, Como caracol de tierra (Comme un escargot) une image de la nouvelle-née emmaillotée (a yáax tuup, tu primer arete, ta première boucle d'oreille est un autre poème). J'ai envie de vous donner ici la partie de la fin du poème qui n'est pas dans le catalogue car ce n'est pas un chant rituel: elle me plaît beaucoup parce que c'est l'image très vivante, pleinement poétique, de l'écho à l'intérieur du puits. Voici le texte maya, puis ma propre traduction espagnole (aussi littérale que possible), et ma traduction française.

El poema está titulado Je'ex úulich, Como caracol de tierra, una imagen de la recién nacida (a yáax tuup, tu primer arete, es otro poema). Tengo ganas de darles aquí la parte del fin del poema que no está en el catalogo porque no es un canto ritual: me gusta mucho pues está muy vivida, una muy poética imagen del eco dentro del pozo. Les doy el texto maya, y después mi propia traducción al español, y mi traducción al francés.

Bik táabak ilbil tumen u ko'ko' yich ch'e'en. / Leti'e' ku yoklik u yáax t'aan chichan paal. / Bik táabak ilbil. / U juum u t'aane' ma' páajchak u suuktal tu chi'. / Leti'e' tu kaxtik yáax juum t'aan muxik u ch'e'eneknakil. / Ts'o'ok u náakal yóol ti' u tootil; / u tootil ku te'ete'ejpajal u ts'o'okole' ku jelpajal soots'. / Bik táabak ilbil tumen ch'e'en, / bik táabak u ch'am ti' leti' u junts'iit yich / tumen u k'eex u t'aan kun k'u'ubukti'e' / u xexet'al p'i'is t'aan ku k'olkubaj tu pak'il úuchben najo'ob.

No vayas a permitir  que la miren por el travieso ojo del pozo. / Él roba la primera palabra del niño. / No la vayan a ver. / El sonido de su voz no se ha podido acostumbrar a su boca. / Él busca el primer sonido de las palabras, que haga polvo su silencio. / Ya se ha aburrido de su mudez; / su mudez que se fragmenta y que después se convierte en murciélago. / Cuidado que la vayan a ver por el pozo, / no vaya a hacer que le guiñe a ella su único ojo / porque el cambio de su palabra cuando se la devuelva / son pedazos de palabra que se golpean contra las paredes de las casas antiguas.

Ne vas pas la laisser voir par l'oeil coquin du puits: / il vole la première parole de l'enfant. / Qu'il ne la voie pas! / Le son de sa voix n'a pas pu s'habituer à sa bouche. / Lui, il cherche le premier son des paroles, pour qu'il réduise en poudre son silence. / Il s'est déjà lassé de son mutisme; / de son mutisme qui  se fragmente puis se mue en chauve-souris. / Prends garde que le puits ne la voie, / qu'il ne cligne vers elle de son oeil unique / parce qu'en échange de sa parole ce qu'il donnera / ce sont les morceaux de mots qui se heurtent aux murs des vieilles maisons.

La dernière partie du catalogue est une présentation des lieux, des sites archéologiques mayas. Elle commence par Palenque, puis va dans l'État de Tabasco, avec les briques de Comalcalco comme celle-ci (cat. 107).
La ultima parte del catalogo es una presentación de los lugares arqueológicos de los mayas. Empieza por Palenque; va después en Tabasco y los ladrillos de Comalcalco como este (cat. 107):

photo N. Genaille

Vient enfin la Péninsule du Yucatán proprement dite, depuis l'ouest (Jaina, île artificielle faite en sascab "terre blanche", une marne calcaire; Edzná), en passant par le nord (la région Puuc avec Uxmal; Ek' Balam, Chichén, Yaxunah), jusqu'à l'est (avec Tulum). Bien sûr, je cite les lieux les plus connus, mais bien d'autres sont indiqués, jusqu'aux zones les moins bien connues comme la côte Est et ses premiers habitants.

Termina por la Peninsula, desde el ovest (Jaina, isla artificial en sascab, marga calcárea, "tierra blanca"; Edzná), pasando por el norte (la zona Puuc con Uxmal; Ek' Balam, Chichén, Yaxunah), hasta el oriente (con Tulum). Claro, yo cito los sitios más conocidos, sin embargo presentan muchos otros, hasta zonas menos conocidas como la cuesta del oriente y sus primeros habitantes.

Donc, lire attentivement cet excellent catalogue permet de découvrir non seulement ce qu'on connait généralement sur les Mayas anciens, mais aussi divers points de vue de spécialistes; non seulement les Mayas anciens mais aussi les Mayas d'après la Conquête et les Mayas d'aujourd'hui; non seulement les institutions, le paysage et l'homme, mais les paroles avec leur expressivité, celles des rituels comme celles de la littérature.

Entonces, quien lee con atención este excelente catálogo puede descubrir no sólo lo que se sabe generalmente sobre los mayas antiguos, sino también varios puntos de vista de especialistas; no sólo los mayas antiguos sino también los mayas después de la Conquista, y los mayas de hoy; no sólo las instituciones, el paisaje y el hombre, sino las palabras con su expresividad, las de los rituales así como las de la literatura.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire