mercredi 22 janvier 2014

Monde magique des Mayas / Mundo mágico de los mayas




Ma collègue en Classes préparatoires aux Grandes Écoles, Professeur agrégé des Lettres spécialiste de grec et de littérature française, Sylvie Nourry Namur, vient de publier un compte rendu de La Femme sans tête et autres histoires mayas, de José Natividad Ic Xec, dans ma traduction publiée aux Éditions Rue d'Ulm.

Mi collega en clases de literatura en Paris, Sylvie Nourry Namur, especialista en griego y literatura francesa, acaba de publicar un comentario sobre mi traducción al francés de La mujer sin cabeza y otras historias mayas de José Natividad Ic Xec (ve al fin del articulo mi texto en español con el vinculo al comentario traducido al español).


Le compte rendu a paru dans le numéro de décembre de la Revue de l'Association des Professeurs de Lettres.

Sylvie, photographiée ici au Quartier Latin,
où je l'ai retrouvée lundi pour parler du livre, car elle n'avait rien voulu me dire pendant qu'elle préparait son compte rendu, est enthousiaste:
"Nous entrons dans un 'ailleurs' et un 'autrement', mais non pas pour faire de cette différence un objet de crainte."

Pour elle, l'opinion de José Ic dans son prologue, selon laquelle "un aïeul est une machine à remonter le temps qui conduit aux profondeurs du passé" est le "Sésame" qui devrait servir de principe à tous ceux qui enseignent les contes. Ainsi, dit-elle, "nous nous retrouvons entourés de tout un petit peuple à la pensée magique, à la pensée charmante, dans tous les sens de ces mots qui évoquent à la fois les chamans, les magiciens et les innombrables 'vieilles femmes' qui hantent les contes, les fabliaux, les soties et les récits ancestraux."

Elle souligne comme, dans ce livre, "nous franchissons constamment les portes de l'Invisible", dans un monde où "la nature entière est pensée": José Ic le dit lui-même dans le texte "Compassion maya", et Sylvie souligne ici la filiation de l'écrivain et philosophe maya avec Pythagore, Swedenborg et Nerval. José Ic, dans ce texte, souhaitait avoir la même expression de solidarité que sa maman. Sylvie est catégorique: "il y réussit."

Le tweet d'El Chilam Balam qui constitue l'épigraphe de ma postface, "Le nouveau Soleil approche: entends ses pas" a suggéré à Sylvie la phrase qui pouvait toucher le plus mon ami maya: "On y ressent de l'intérieur l'archéologie de l'âme d'un homme habité par le passé et la spiritualité, ce qui, à soi seul, explique sa générosité, cette offrande qu'il fait aux patries d'Amerigo Vespucci, de Cortez et de Colomb de sa propre patrie, de ses campagnes, de ses villages, de sa lumière que l'occident a bien failli éteindre."

Elle a été sensible à la présence des mots mayas dans l'ouvrage, et elle en cite d'ailleurs une phrase. Elle trouve que mon enthousiasme se ressent à la lecture, et j'en suis heureuse. Elle a surtout compris que les croyances mayas ne sont pas de la "superstition", que "le peuple maya a développé une expérience du réel dont la transmission devient une spiritualité émouvante."

Elle conclut en reprenant à son compte la dédicace bilingue de la statue de Christophe Colomb à New York, "au monde il a donné un monde". Selon Sylvie: "De même José Natividad Ic Xec et Nicole Genaille ont su nous offrir 'un monde' et, désormais, le livre est bilingue."

Mon résumé est loin d'épuiser la richesse de ce commentaire fouillé, subtil, sensible qui nous est allé droit au coeur, à l'auteur et à moi.

Je vous invite à le lire ICI  dans son intégralité, sur le site des Éditions Rue d'Ulm. Vous pouvez aussi relire les autres comptes rendus, et, si ce n'est pas déjà fait, acheter La Femme sans tête!

xxx

A mi amiga le gustó mucho el libro, y su comentario, lleno de entusiasmo, es una excelente análisis de las ideas y de las intenciones de José Ic. Entendió el pensamiento mágico, entendió que "el pueblo maya desarrolló una experiencia de la realidad que se transmite en una espiritualidad emocionante."

Apreció también el regalo de José Ic, que da a Europa su libro y su mundo, en uno desquite generoso sobre los conquistadores

El autor así como la traductora, estamos alegres de su comentario.
Leanlo AQUÍ  en la traducción al español publicada por El Chilam Balam con el titulo "Seducción del extraño y mágico mundo de los mayas."

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